La culture de l’orge est bien adaptée aux zones arides et semi-arides de l’afrique du nord et l’asie occidentale. Au maroc, l’orge est la culture dominante en zones à sols peu profonds et ayant une pluviométrie annuelle de 200 à 350 mm. En plus, c’est une culture qui ne fait pas l’objet de fertilisation. Cette étude a été donc menée pour déterminer les effets de la fertilisation sur cette culture. Une combinaison de cinq variétés améliorées de l’orge: arig--8, Asni, Tassaout, Acsad-60 et Acsad-176 et de quatre doses d’azote: 0, 40, 80 et 120 kg/ha a été utilisée. L’azote a été appliqué à la volée sous forme d’ammonitrate au moment de semis. L’azote avait un effet très apparent sur toutes les variétés même à un stade de croissance précoce (tallage). L’augmentation du rendement due à l’engrais azoté a été quantifiée de 200 à 250 plus que celui du témoin. En ce qui concerne les variétés, la variété Arig-8 a montré qu’elle a un potentiel de rendement élevé, alors que tassaout, variété précoce avait le rendement le plus bas. Cette étude a montré que le potentiel d’augmentation du rendement de l’orge en zones arides et semi-arides par l’application des engrais azotés existe.
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L’efficacité de la fertillisation azotée des céréales en zones arides et semi-arides de la quatité et la distribution des pluies. L’application des engrais azotés à un stade de croissance précoce permet à la culture de s’établir et de profiter au maximum des pluies précoces. Cependant, il est difficile de savoir jusqu’à quel stade de croissance on peut retarder l’apport des engrais azotés sans affecter le rendement. Les objectifs de cette étude étaient: (i) evaluer l’effet des différentes doses et de différents temps d’apport d’engrais sur les céréales en zones arides et semi-arides; (ii) quantifier les pertes d’azote par volatilisation en cas d’un apport en surface sous forme d’urée. Les traitements un apport de n étaient à differents stades de croissance de deux variétés d’orge arig-8 et tamelalt, une variété de blé juda et une variété de triticale juanillo. L’azote a été appliqué à une dose de 60 kg/ha sous forme d’ammonitrate aux stades deux feuilles, 4 feuilles, tallage, montaison et épiaison. Pour répondre au deuxième objectif, un essai a été installé parallèlement pour quantifier les pertes d’azote par volatilisation à partrir de l’urée appliquée en surface à différentes périodes avant le semis. Le rendement en grain et en matières seches de toutes les céréales n’était pas affecté par le temps d’apport de l’engrais azoté et ceci jusqu’au stade tallage. Une baisse de rendement de 22 et 27 a été observée lorsque l’apport d’azote a été retardé aux stades montaison et épiaison respectivement. Malgré leur différence en rendement, les variétés repondaient de la même façon aux apports d’engrais azotés. Les résultats obtenus nous permettront de conclure que l’application des engrais azotés aux céréales peut être retardé jusqu’au stade tallage sans réduire significativement le rendement. Les rendements obtenus des traitements concernant l’application de l’urée en surface avant le semis n’ont refleté aucune perte significative de l’azote par volatilisation.
L’evolution du stock de semences et de la composition botanique de sept especes de luzernes annuelles cultivees en rotation avec l’orge a ete suivie de 1987-88 a 1991-92 a Breda en Syrie (precipitation annuelles de 414, 195, 184, 244 et 263 respectivement). Les deux phases de la rotation ont ete presentes chaque annee. Les luzernes annuelles semees en 1987-88 ont maintenu des stocks de semences allant de 87 a 794kg/ha de semences tout au long de l’experimentation. Celles semees en 1988-89 ont produit seulement 25 kg/ha de semences, ce qui a necessite un resemis en 1990-91. Une rotation luzerne annuelle/luzerne annuelle/orge a ete introduite pour voir si les reserves en semences peuvent se reconstituer plus rapidement. Les reserves en semences ont ete maintenues au meme niveau en 1991-92 avec une pluviometrie de 263 mm sur les parcelles avec 2 annees successives de luzernes annuelles. Pour les luzernes annuelles bien installees: 1- Medicago rigidula etait la plus adaptee; 2- seules Medicago rigidula et Medicago polymorpha ont contribue avec plus de 30 aux reserves totales en semences; 3- le succes de Medicago polymorpha a ete du principalement au cultivar australian ’Circle Valley’; 4- Medicago rotata et Medicago noeana ont regulierement represente 5-10 des semences presentes; 5- Medicago aculeata, Medicago scutellata cv ’Snail’ et Medicago truncatula cv ’Jemalong’ n’ont pas pu maintenir leur niveau initial de semences .
La majorité des sols des zones arides et semi-arides ont été identifiées déficients en azote. Des sols déficients en phosphore sont aussi présents mais à une fréquence moins. Cette étude a été conduite pour déterminer l’effet des engrais azotés et phosphatés sur la culture de l’orge en zones arides et semi-arides. Cinq doses d’azotes (0, 30, 60, 90, et 120 kg n/ha) et quatre doses de phosphore (0, 10, 20, et 30 kg p/ha) ont été testées sur la variété d’orge arig-8 dans deux sites différentes, (settat et skhour rehamna). Les deux éléments et leur interraction avaient un effet significatif sur tous les paramètres du rendement. Ces résultats montrent l’importance de ces deux éléments dans la nutrition de la culture de l’orge en zones arides et semi-arides. Cependant, l’azote a été l’élément nutritif principal, limitant le rendement après l’eau dans la plupart des sols sauf dans les sols ayant une légumineuse comme précédent culturale et/ou contenant plus de 10 ppm no3-n avant la mise en place de la culture.
Les resultats préliminaires de l’étude sur les nématodes phytoparasites associés au blé et orge, effectuée dans les régions du Pre-Rif, Gharb, Sais, Zaers, Doukkala, Chaouia et Tadla, révèlent la présence de onze genres de nématodes dont trois d’entre eux contiennent des éspèces reconnues économiquement dangereuses sur céréales dans plusieurs régions du monde. Ces espéces sont : pratylenchus neglectus, pratylenchus penetrans, pratylenchus thornei, heterodera avenae et merlinius brevidens. Les pratylenchus spp. et Merlinius brevidens ont été trouvées dans toutes les régions prospectées alors que heterodera avenae a été observé uniquement au sais, doukkala et d’une façon localisée dans le gharb. Aucune différence dans la composition de la nématofaune n’a été observée entre les régions.
Un des moyens efficaces pour la lutte contre la sécheresse est le recours à la création de génotypes résistants à ce stress abiotique. Cependant cette création nécessite la connaissance des mécanismes de résistance à la sécheresse. Pour cela des essais ont été conduits par le laboratoire d’agrophysiologie (settat) pour caractériser certains génotypes marocains et déterminer les critères morpho-physiologiques simples de sélection. Les résultats obtenus montrent que la précocité est le critère à rechercher dans les zones arides et semi-arides du maroc. Cependant pour satisfaire les besoins des agriculteurs à savoir la production de grains et de paille, le raccourcissement de la phase ôlevée-stade bô et de la période de remplissage de grains tout en maintenant le taux de remplissage élevé semble être intéressant. En effet ce raccourcissement et la vigueur au début du cycle permettent une production de matière de sèche assez importante. La croissance rapide des plantules entre la germination et le stade b laisse plus de temps à l’élaboration de la composante nombre de grains. Le thermomètre à infra rouge semble être un outil simple et efficace de sélection pour la résistance à la sécheresse. Dans cet article les mécanismes de résistance utilisés par différents génotypes sont discutés.
La jaunisse nanisante est aujourd’hui l’une des maladies les plus graves des céréales à paille : elle est provoquée par un luteovirus à arn, transmis par certains pucerons (entre autres rhopalosiphum padi), dont les effets sur la plante hôte sont partiellement contrôlés chez l’orge par le gène yd2. L’impact du virus de la jaunisse nanisante de l’orge (vjno) sur la croissance et le rendement de la céréale est d’autant plus important que la plante est soumise à une contrainte hydrique. Les génotypes les plus tolerants au virus manifestent en général un niveau de tolérance à la sécheresse élevé. L’objectif du présent travail a donc été de chercher à mieux comprendre la nature des interactions virus déficit hydrique. L’attention a été portée sur certaines modifications morphologiques et physiologiques induites par le virus et susceptibles d’affecter la tolérance à la contrainte hydrique: - modifications morphologiques au niveau des racines et au niveau des feuilles; - modifications du métabolisme des acides aminés et de l’ajustement osmotique. Ces différentes modifications peuvent dès lors être considérées comme faisant partie d’un système de mécanismes d’interactions à déterminisme génétique complexe. La possibiblité de mise en place de programmes de sélection pour la tolérance au déficit hydrique, prenant en compte ces interactions, est discutée.
La capacite de cinq varietes de chacune des especes d'orge (hordeum vulgare l.), de ble tendre (Triticum aestivum l.), ble dur (Triticum durum desf.) et triticale (X. triticosecale Wittmark) vis-a-vis des mauvaises herbes a ete etudiee au domaine experimental de sidi el aidi (climat semi-aride) en 1987-88 et 1988-89. Cette etude a ete basee sur les taux de reduction de la densite et de la biomasse de mauvaises herbes dus a la presence de la culture en comparaison avec des parcelles non cultivees. La pluviometrie a ete de 471 et 336 mm respectivement en 1987-88 et 1988-89. Le peuplemment moyen de la culture a ete de 236 plantes/m2 en 1987-88 et de 173 plantes/m2 en 1988-89. La densite moyenne des mauvaises herbes a ete de 77 plantes/m2 en 1987-88 et de 579 plantes/m2 en 1988-89. L'orge, le ble dur, le ble tendre et le triticale ont cause des taux de reduction de la densite des mauvaises herbes respectivement de 92, 44, 58 et 27 en 1987-88 et 30, 25 , 31 et 31 en 1988-89. Le taux de reduction de la biomasse des mauvaise herbes du a la presence de la culture a ete de 94, 91, 72 et 69 respectivement pour l'orge, le ble tendre, le triticale et le ble dur en 1987-88. Les resultats de cette etude ont demontre que toutes les varietes ont la capacite de reduire la densite et la biomasse des mauvaises herbes. Les varietes d'orge Ă´rabat 071Ă´,Ă´acsad 60Ă´, Ă´asniĂ´ et Ă´tamelaltĂ´ ont fortement reduit la densite et la biomasse des mauvaises herbes en 1987-88. Le peuplement de la culture, la densite des mauvaises herbes et les conditions climatiques ont ete les facteurs les plus importants dans la competitivite des varietes Ă l'egard des mauvaises herbes.
Des differences significatives sont trouvees entre les varietes de cereales pour leur production fourragere et leurs reponses aux coupes. Les effets de coupes sur les performances des varietes dependraient des conditions climatiques apres ces coupes. Les orges s’adaptent mieux a la double utilisation que les varietes de ble tendre, ble dur et triticales utilisees.
Plusieurs pays mediterraneens ont des problemes communs d’insectes nuisibles du ble et de l’orge. L’ICARDA met un accent particulier sur le besoin de cooperation entre ces pays et avec les centres de recherche internationaux pour formuler et mettre en place des programmes de lutte integree contre ces insectes qui prendraient en compte les aspects ecologiques aussi bien qu’economiques. L’utilisation de varietes resistantes sera le pilier de ces programmes car le cout de leur developpement peut être partage par les organismes de recherche, mettant ainsi ces varietes a la disposition des agriculteurs a un cout modere. La mouche de hesse, le cephe du ble, et les pucerons sont des exemples d’insectes nuisibles qui pourraient etre controles par le developpement et la diffusion de varietes resistantes. D’autre insectes tels que la punaise des cereales, les larves de zabrus tenebrioides, et les margoradidae exigeront des approches differentes et sans doute plus complexes.