Une collection de 288 accessions, représentant 13 espèces d’avoine sauvage, collectée dans plusieurs régions du Maroc, a été évaluée au champ en 1995 pour la résistance à la rouille couronnée dans trois sites. Parmi les accessions testées, 39 ont révélées la résistance au moins dans un site et 25 ont été résistants dans tous les sites d’évaluation. Toutes les lignées résistantes sont originaires des régions du Nord du Maroc. Six génotypes de A. maroccana et un génotype de A. sterilis qui ont montré un haut niveau de résistance à la rouille couronnée ont été inoculées avec quatre isolats de P. coronata f.sp. avenae ayant différents nombre de gènes de virulence sous les conditions contrôlées au stade plantule et adule. Les types d’infection, la période de latence, la production des spores et la germination des spores ont été mesurées. Les génotypes ont exprimé une résistance de type verticale. La période de latence varie entre 9.3 et 14 jours. Cependant, ce caractère ne différencie pas entre les génotypes. Ces derniers ont produit des quantités de spores significativement différentes. Contrairement à la période de latence, la production différencie entre les génotypes.
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Une technique simple, sensible et fiable pour la détection, dès l’introduction, des explants de palmier dattier contaminés par les bactéries a été développée. Dans cette méthode, nommée ô détection précoce ô, les parties basales et/ou terminales sont prélevées au niveau de chaque explant et agitées séparément dans des tubes à essai contenant un milieu bactériologique stérile pendant 3 à 10 jours à la température ambiante. Ce milieu de culture (MNBY) qui est une modification du milieu NBY, contient par litre 2g de K2HPO4 ; 0,5g de KH2P04 ; 0,25g de MgSO4 , 7H2O ; 2,5g d’extrait de levure; 5g de Bactopeptone et 2,5 de Glucose.L’application de cette technique sur 116 explants stérilisés et avant leur transfert sur le milieu d’initiation, a révélé que 42,6 pour cent, 58,3 pour cent et 92.1 pour cent des explants appartenant respectivement aux cultivars Boufegous, .Mejhoul et Bouzekri sont contaminés. Le suivi des explants, durant les phases d’initiation et de multiplication, a démontré l’efficacité de cette technique. Plus de 959k des cultures issues des explants révélés contaminés par la détection précoce, ont été aussi trouvés contaminés lors des phases d’initiation e: de multiplication. En plus, le suivi des explants. sélectionnés non contaminés par la détection précoce, en culture in vitro sur une période d’environ 20 mois, a démontré que plus de 99 pour cent des cultures issues de ces explants n’ont pas montré de contamination, Une caractérisation primaire de 123 souches bactériennes obtenues à partir des explants contaminés a révélé que 94,3 pour cent de ces souches sont classées dans deux grands groupes. Les bâtonnets Gram positif avec une fréquence d’isolement de 54,5 pour cent et les bâtonnets Gram négatif avec 39,8 pour cent. Les bactéries du premier groupe possèdent les caractéristiques du genre Bacillus. Par contre les bactéries du second groupe appartiennent à la famille des Enterobacteriaceae.
Dans cette étude, nous avons démontré que l’agent causal de la fusariose vasculaire du palmier dattier (Fusarium oxysporum fsp albedinis) sécrète dans le milieu extra-cellulaire une quantité importante de protéines. Par electrophorése (PAGE-SDS), nous avons identifié 8 bandes protéiques dans les filtrats concentrés de culture de champignon. Les masses moléculaires de ces protéines varient de 65 à 13 Kda. Le même profil électrophorétique est obtenu pour 3 isolats pathogènes du Fusarium oxysporum fsp aLbedinis d’origine différente. Par contre, un profil différent est obtenu pour un isolat saprophyte de Fusarium oxysporum. Les dosages enzymatiques ont révélé dans ces filtrats de culture une importante activité pectinolytique et cellulolytique mais une faible activité protéolytique. L’influence du pH, de quelques inhibiteurs et de la chaleur sur ces activités enzymatiques a été également étudiée.
Après les observations et les expérimentations réalisées sur la maladie de l’enroulement foliaire dans le vignoble, les principaux; symptômes de la maladie ainsi que leurs effets sur les produits de la vigne ont été définis. Cependant, les connaissances sur son étiologie ne sont pas encore complètes. En effet, sept Closterovirus sont associés à la maladie de l’enroulement foliaire de la vigne (Turturo et al., 2000), certains de ces virus sont démontrés comme en étant les véritables agents, le rôle des autres n’a pas encore été démontré. La recherche du rôle du GLRVa2 dans le syndrome de l’enroulement viral, chez les cépages de cuve et de table, en Tunisie, a été réalisée en utilisant les techniques complémentaires suivantes:- la symptomatologie en plein champ a permis de repérer des souches extériorisant les symptômes caractéristiques de l’enroulement foliaire de la vigne en plein champ;- L’analyse systématique au moyen de l’EUSA a permis de déceler la présence du GLRaV2 dans les échantillons provenant du champ ou cultivés en serre. avec ou sans symptômes;- L’indexage biologique par greffage des échantillons sur des indicateurs ligneux sensibles permet de caractériser l’enroulement commun et d’extérioriser des symptômes suggérant la présence du GLRaV2 sur des indicateurs spécifiques;- L’amplification génique au moyen de la technique moléculaire RT-PCR a confirmé la présence du GLRaV2 dans des échantillons non enroulés au champ sur des variétés normalement sensibles;- L’observation des particules virales dans des échantillons confirmés infectés par les différentes méthodes utilisées, est vérifiée au moyen de l’immuno-électromicroscopie.
Durant une enquête effectuée dans le sud tunisien, un cas de chlorose virale similaire à la maladie du calico de l’amandier, décrite dans la littérature, a été observé et a fait l’objet de tests biologique (plante indicatrice herbacée), microscopique (DIP, ISEM et décoration) et moléculaire (RT-PCR). L’ensemble des méthodes utilisées a permis d’identifier le virus des taches annulaires nécrotiques des Prunus (PNRSV) comme étant associé à cette maladie. En outre, une caractérisation biologique de l’isolat a été faite. Des éludes ultérieures de caractérisations comparées de différents isolats apporteraient de plus amples informations quant à La diversité biologique dont différentes souches de ce virus seraient à l’origine.
La mandarine Afourer, d’origine marocaine, est une variété tardive très appréciée pour sa bonne qualité au niveau du marché d’exportation. Cette variété a été identifiée visuellement comme génotype différent des autres arbres nucellaires issus de semis in vivo de la mandarine Murcott honney (c. Reticulata). De ce fait, l’identification de son origine génétique apparait déterminant pour la bonne connaissance de sa structure génétique. Les isozymes, marqueurs co-dominants et polymorphes, ont été utilisés pour répondre au dit objectif. Pour une bonne interprétation des profils enzymatiques des variétés Ajourer et Murcott honney, 12 autres variétés de mandarinier et de clémentinier ont été analysées par trois systèmes enzymatiques (IDH, PGM et PGI) qui ont révélé des polymorphismes entre les variétés au sein du même groupe de mandarinier d’une part et d’autre par entre les clones de clémentinier et les variétés de mandarinier. Cependant, les clones au sein du groupe de clémentinier ne sont pas discriminés par les isozymes. Par ailleurs, les profils polymorphiques visualisés par Ajourer et Murcott honney montrent bien que la mandarine Ajourer provient d’une hybridation sexuelle et écartent l’hypothèse de mutation. Une autre étude moléculaire sur la cartographie génétique de cette mandarine Ajourer sera établie prochainement et financée par FIS (Fondation Internationale scientifique Suède).
Dans les 119 relevés floristiques réalisés dans les champs de blé dur, blé tendre et orge dans le périmètre du Tadla durant les campagnes agricoles 1980-81,1981-82 et 1982-83, 269 espèces de mauvaises herbes ont été identifiées. Ces espèces appartiennent à 43 familles botaniques et dont 86 pour cent sont des dicotylédones. Les cinq Poaceae annuelles les plus importantes ont été Avena sterilis, Bromus rigidus, Lolium rigidum, Phalaris brachystachys et P. minor. Les dix mauvaises herbes vivaces les plus importantes ont été Arisarum vulgare, Convolvulus althaeoides; C. arvensis, Gladiolus italicus, Launaea nudicaulis, Muscari comosum, Ornithogalum narbonense, Silene vulgaris, Solanum elaeagnifolium et Ziziphus lotus. Les dix dicotylédones annuelles les plus importantes ont été Anagallis foemina, Calendula arvensis, Chrysanthemum coronarium, Diplotaxis assurgens, Medicago polymorpha, Melilotus sulcata, Papaver rhoeas, Sinapis arvensis, Vicia benghalensis et V, sativa. Toute stratégie de désherbage du blé et de l’orge dans le périmètre du Tadla doit prendre en considération la prédominance des mauvaises herbes graminées et dicotylédones.
Des prospections floristiques ont été réalisées dans 25 champs de fève non irriguée dans la province de Settat entre 1993-94 et 1995-96. L’étude a révélé la présence de 191 espèces adventices. Le nombre de dicotylédones a été de 169 espèces (soit 88 pour cent de l’effectif total). Le nombre d’annuelles a été de 166 espèces (soit 87 pour cent). Trois groupes d’adventices ont été identifiées : a) les plantes parasites, b) les dicotylédones non parasites, et c) les monocotylédones. L’orobanche chevelue (Orobanche crenata) a été l’espèce parasite la plus nuisible. Les trois dicotylédones annuelles les plus importantes ont été la moutarde des champs (Sinapis arvensis), le coquelicot (Papaver rhoeas) et le chrysanthème à couronnes (Chrysanthemum coronarium). Les deux dicotylédones vivaces les plus importantes ont été le liseron fausse-guimauve (Convolvulus althaeoides) et le liseron des champs (c. arvensis). Les trois Poaceae annuelles les plus importantes ont été l’ivraie raide (Lolium rigidum), l’avoine stérile (Avena sterilis) et l’alpiste à épi court (Phalaris brachystachys). La Poaceae vivace la plus importante a été le chiendent pied de poule (Cynodon dactylon). Toute stratégie de désherbage de la fève dans la province de Settat doit tenir compte essentiellement a) de l’orobanche chevelue, b) des dicotylédones annuelles non parasites telles que la moutarde des champs, le coquelicot et le chrysanthème à couronnes, c) des Poaceae annuelles telles que l’ivraie raide, l’avoine stérile et l’alpiste à épi court, et d) de certaines vivaces comme le chiendent pied de poule, le liseron fausse-guimauve et le liseron des champs.
Les souches bactériennes d’Agrobacterium, agent du crown-gall, issues de tumeurs de rosacées fruitières et du rosier ont été isolées, en comparaison avec des milieux spécifiques des biovars 1 et 2 classiques et du milieu Malonate/Glutamate additionné de téllurite. Les résultats obtenus s’avèrent intéressants pour ces milieux. Mieux encore, la préparation du MG+tellurite est plus facile et les colonies d’Agrobacterium sont reconnaissables à leurs caractères morphologiques de couleur noir. Il permet aussi l’isolement des Agrobacterium des deux biovars. L’identification biochimique des Agrobacterium nécessite habituellement plusieurs tests. Le présent travail vise à simplifier le nombre des tests sans modifier la nomenclature de cet agent bactérien. Il a été réalisé dans le cadre du projet INCO-CG financé par l’union Européenne. Ce travail a été conduit sur une collection de 305 souches d’Agrobacterium isolées de différentes rosacées fruitières et rosier au Maroc en utilisant 3 tests (au lieu de 10) à savoir l’ Uréase et aesculine, pour identifier les Agrobacterium, et le 3-Cétolactose pour distinguer les biovars 1 et 2. Les résultats confirment ceux de Mougel et al. (17) et Nesme (18) du Laboratoire d’écologie microbienne de l’Université Claude Bernard de Lyon.
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