Au Maroc, les régions arides et semi-arides couvrent 87 des terres arables. Ces régions sont caractérisées par des conditions hydriques très limitées avec des pluviométries faibles et très aléatoires. Les régimes thermiques, les sols superficiels et érodés et la pratique de techniques culturales traditionnelles aggravent les déficits hydriques. L’échec des cultures est commun. Pour lever ces contraintes, le Maroc et l’USAID ont établi le Centre aridoculture vers la fin des années 70. Quinze ans plus tard, cette unité de recherche a développé des technologies, connaissances et méthodologies adaptées pour les systèmes d’exploitation fragiles et les contraintes des ressources naturelles. Les axes de recherche concernent la caractérisation agroclimatique et socio-économique, la conservation des ressources naturelles (sol, eau, patrimoine génétique), l’utilisation efficiente des intrants, le développement de technologies peu coûteuses, création de variétés résistantes aux stresses biotiques et abiotiques, conception de systèmes de culture alternatifs et flexibles; l’intégration de l’élevage; les aspects sociaux et économiques des technologies développées; et la mise en oeuvre d’une approche appropriée de transfert de technologies, d’étude d’impact et de dissémination de l’information. Les résultats de cette expérience indique clairement l’importance de la recherche agronomique et du transfert de technologies dans la préservation des ressources naturelles et la mise en place d’une agriculture durable en mesure de satisfaire les besoins des générations à venir.
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Le présent travail est une contribution à l'étude des problèmes de gestion des irrigations des agrumes dans le contexte édapho-climatique d'El Menzeh dans la région de Gharb. L'essai a été conduit dans le Domaine Expérimental El Menzeh. Cette étude a été portée sur les arbres de Navel greffé sur le citrange Troyer planté sur un sol sableux et dont le système d'irrigation est converti en micro-jet en 2006. Cette étude a pour objectifs de déterminer les besoins en eau et les effets de la dose d'irrigation sur la croissance, la production et la qualité des fruits des agrumes. Cinq niveaux d'irrigation ont été testés (120%, 100%, 80% 60% et 40% d'ET). Les résultats acquis à travers les observations sur le végétal et le fruit montrent que la réduction de la dose d'irrigation a provoqué une diminution de la croissance végétative, du calibre final des fruits et du rendement en jus et enfruits. Par contre, elle a amélioré le taux de sucre et l'indice de maturité (taux de sucre! acidité). L'apport d'une dose d'irrigation réduite à 80% d'ET.c a pu maîtriser l'excès de vigueur mais elle n'a pas eu d'effet ni sur le rendement ni sur la qualité des fruits.
Les questions reliées à l'aléa climatique et la gestion de l'eau d'irrigation continuent à revêtir une importance majeure compte tenu de leurs impacts sur le milieu rural, en général, et l'allocation des ressources en eau, en particulier. L'agriculture marocaine reste donc dépendante de la forte variabilité des précipitations et de la fréquence élevée des sécheresses qui est devenu une contrainte structurelle pour notre pays. Le présent travail élabore un prototype d'un modèle intégré de bassin versant (river basin model). La démarche proposée utilise les techniques d'optimisation et fait appel à la programmation mathématique positive pour la calibration d'un modèle empirique. Elle est basée sur un réseau de noeuds qui représente soit des entités physique ou bien des flux d'eau entre ces différentes entités. Ce modèle permettra l'optimisation de l'allocation de l'eau au niveau du bassin de Sous-Massa entre les différents secteurs usagers de la ressource eau et le calcul du prix économique de l'eau à l'échelle du bassin. Les résultats de cette étude montrent que la politique de la gestion de la demande doit être nuancée par bassin pour tenir compte des spécificités régionales. Le prix économique de l'eau au niveau du Bassin est supérieur au prix financier, ce qui veut dire que la politique de tarification de l'eau appliquée reste insuffisante pour une rationalisation de l'utilisation et une préservation de la ressource à long terme notamment en situation de sècheresse.
Les pluies dans l’oasis de Figuig sont rares, les précipitations atmosphériques sont très faibles et inférieures à 100 mm par an. Les palmeraies de l’oasis sont irriguées principalement par des sources souterraines: 71 pour cent des palmiers dattiers sont irrigués par les retaras (Joggara), 21 pour cent par les puits et 8 pour cent par les eaux d’inondations pluviales (en bour). Parmi les retaras, la source Tzadert est la plus importante, puisqu’elle irrigue 39 pour cent de l’ensemble de la population phoénicicole de L’oasis contre 31 pour cent pour les autres retaras. L’enquête réalisée sur le terrain a révélé aussi que le degré d’attaque de la fusariose vasculaire dépend de la source d’eau, de la fréquence d’irrigation et de la qualité physico-chimique des eaux. Ainsi, les palmiers dattiers qui reçoivent beaucoup d’eau sont les plus vulnérables vis el vis du Bayoud. Les eaux chaudes (28 à 34?C) ou acides (pH de 6 à 6.5) favorisent l’attaque des variétés sensibles par le champignon pathogène. Les eaux de puits relativement chargées en sel semblent, cependant, affaiblir cette attaque.
La non maitrise technique de la gestion des irrigations de la pomme de terre représente l’un des facteurs limitant pour sa productivité dans le Souss-Massa. Le pilotage des irrigations est basé au niveau des exploitations sur des méthodes traditionnelles telles que le tour d’eau et l’aspect de la plante, qui ne répondent pas aux besoins réels de la plante. Les objectifs de cette étude sont: 1) l’étude de l’effet de ô deux méthodes de pilotage des irrigations (BAC A et le lysimétre) sur le rendement de la pomme de terre. 2) la détermination des doses d’irrigation adéquates pour la pomme de terre dans le Massa. Le pilotage des irrigations quotidiennes de la pomme de terre (Solanum tuberosum) par la cuve lysimétrique adaptée et par le Bacô A ôa donné des rendements élevés (45t et 43t/ha) et des tubercules de bonne qualité. Les quantités d’eau apportées par le Bac avec les coefficients culturaux pris comme référence correspondent à 80 pour cent de celles fournies par le lysimétre. Le pilotage par le Bac nécessite un réajustement du coefficient culturel (Kc) au stade 53 correspondant au grossissement des tubercules. La production de la pomme de terre de bonne qualité, sur le sol sableux de Massa, sous goutte à goutte, nécessite des régimes d’irrigation équivalents à 80 pour cent et 100 pour cent de l’évapotranspiration maximale (ETM ). ME SOLANUM TUBEROSUM; IRRIGATION; METHODE D’IRRIGATION; IYSIMETRE; MAROC
Dans cette note, les chercheurs font le bilan de 10 annees d’experimentation de la betterave sucriere. Dans une premiere partie, une etude minutieuse de la qualite de la betterave recoltee dans differentes regions du maroc, a permis de conclure, en tenant compte du choix des varietes, des epoques, du mode et de la qualite des semis, que les betteraves les plus precoces (recoltees fin juillet au plus tard), sont les plus avantageuses. En effet, d’une part, elles necessitent moins de soins que les varietes tardives; d’autres part, elles sont tres cotees sur le marche grace a leur teneur elevee en saccharose. Les auteurs donnent ensuite une liste des ennemis vegetaux et animaux de la betterave sucriere et indiquent les divers moyens de les combattre. Enfin, dans une deuxieme partie, ils presentent une etude detaillee du prix de revient de la culture betteraviere dans deux exploitations irriguees.
Environ le tiers de la surface fourragère du Maroc est couverte par la luzerne dont les qualités de rendement et d'amélioration des sols sont notoires. L'auteur, après avoir présenté les trois grandes régions productrices de luzerne, communique les résultats de quelques essais comparatifs variétaux et propose un classement des différentes variétés selon leur comportement hivernal. Après avoir mentionné quelques caractéristiques de la culture en irrigué, (notamment la relation entre la somme de température et la fréquence des coupes), I'auteur termine son article en présentant quelques conditions à respecter, si l'on veut pratiquer la culture de la luzerne en sec.
L’auteur expose les resultats de l’experimentation effectuee au maroc jusqu’en 1955, cette experimentation fut mise en place a rabat, et consistait principalement en des essais de dates et densites de semis: la densite retenue fut de 20cm entre les lignes et 5cm entre les plants, tandis que les semis de la premiere decade du mois d’avril donnent les meilleurs resultats au point de vue du rendement. A partir de 1955, l’experimentation est faite dans le tadla. Dans les essais varietaux, c’est leôtealô ou ôderoua rougeô qui donne les meilleurs resultats. Aucune conclusion exploitable n’a pu encore etre degagee des essais de fumure minerale realises tant par la methode classique que par la methode des variantes systematiques. Les conclusions tirees des resultats des essais d’irrigations permettent de preconiser, pour le tadla, une dose d’eau d’environ 7000m3/ha repartie de la facon suivante: irrigations tous les 15 jours en mai et juin, puis tous les 10 jours en juillet, aout et septembre, soit environ, selon la pluviometrie de printemps, 10 a 12 irrigations de 650m3/ha. En ce qui concerne les epoques de semis, ce sont les semis effectues de la fin mars a la mi-avril (15 avril au plus tard) qui donnent les meilleurs rendement en fibres. L’auteur termine son expose en donnant un apercu des methodes employees en grande culture sur le domaine de la deroua.