Des prospections ont été effectuées de 1987/88 à 1991/92 pour évaluer l’importance des maladies fongiques chez les blés au Maroc. Dans 22 sites permanents distribués dans les différentes régions à vocation céréalière du pays, l’incidence et la sévérité de chaque maladie ont été notées selon les clés et les normes appliquées universellement. Parmi les huit maladies touchant les feuilles et les épis du blé évaluées, la septoriose a eu une incidence importante et régulière mais sa sévérité a été en général faible. L’incidence de l’oïdium a été modérée et irrégulière et sa sévérité en général faible. Pour l’helminthosporiose, les incidences ont varié entre 18 à 43 mais la sévérité de la maladie a été faible. Parmi les rouilles, la rouille brune a été de loin la plus répandue géographiquement avec une manifestation régulière dans le temps. La distribution géographique de la rouille jaune a été généralisée et celle de la rouille noire moins fréquente. Le charbon nu a été présent dans tous les sites prospectés. La manifestation du charbon couvert a été très limitée dans le temps. Des interactions entre le site et certaines maladies ont été mises en évidence.
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L'effet de la solarisation, du metam sodium et de la combinaison des deux, sur les champignons telluriques en général et les Fusarium spp. en particulier a été étudié en milieu réel. A 40 cm de profondeur tous les traitements ont éliminé plus de 80% de la flore fongique totale et 90% des germes de Fusarium spp. Dans la couche 40-60 cm, la combinaison de la solarisation et du Metam sodium à doses réduites s'est montrée la plus efficace.
Les pluies dans l’oasis de Figuig sont rares, les précipitations atmosphériques sont très faibles et inférieures à 100 mm par an. Les palmeraies de l’oasis sont irriguées principalement par des sources souterraines: 71 pour cent des palmiers dattiers sont irrigués par les retaras (Joggara), 21 pour cent par les puits et 8 pour cent par les eaux d’inondations pluviales (en bour). Parmi les retaras, la source Tzadert est la plus importante, puisqu’elle irrigue 39 pour cent de l’ensemble de la population phoénicicole de L’oasis contre 31 pour cent pour les autres retaras. L’enquête réalisée sur le terrain a révélé aussi que le degré d’attaque de la fusariose vasculaire dépend de la source d’eau, de la fréquence d’irrigation et de la qualité physico-chimique des eaux. Ainsi, les palmiers dattiers qui reçoivent beaucoup d’eau sont les plus vulnérables vis el vis du Bayoud. Les eaux chaudes (28 à 34?C) ou acides (pH de 6 à 6.5) favorisent l’attaque des variétés sensibles par le champignon pathogène. Les eaux de puits relativement chargées en sel semblent, cependant, affaiblir cette attaque.
La surveillance des maladies des blés a été faite pendant la dernière décade d’Avril 98. Période pendant laquelle les stades phénologiques des blés s’étalaient de fin floraison à maturité. Les axes routiers parcourus pour réaliser le présent travail traversent les plaines de Sais, Gharb, Loukkos, Tadla, ainsi que le Pré-Rif et le Moyen Atlas. Tout au long des axes, des arrêts ont été effectués tous les 15 à 20 Km pour prospecter les champs de blé dur et de blé tendre. Les notations qui ont été prises sont l’espèce hôte et son stade phénologique, l’estimation visuelle du rendement, et l’incidence et sévérité des maladies identifiées sur la base des symptômes. Le nombre total de champs prospectés est de 40 et 28 respectivement pour le blé tendre et le blé dur, soit un total de 68 champs. Pour ce qui est des maladies cryptogamiques des blés, les résultats de la surveillance indiquent que le complexe Septorioses - tache bronzée, la rouille brune et à un degré moindre la rouille jaune sont les plus fréquemment rencontrées dans les régions prospectées. L’oidium, la rouille noire, le charbon nu et les pourritures racinaires ont été aussi observés sur quelques champs de blé dur et blé tendre mais avec une prévalence (pour cent de champs contaminés) ne dépassant pas les 13 pour cent. Etant donnée la quasi-impossibilité de distinguer entre les symptômes causés par les septorioses et ceux causés par Pyrenophora tritici-repentis agent induisant la tache bronzée, difficulté accentuée par la rareté des pycnides de Septoria spp., et pour des raisons pratiques de quantification de la sévérité, on a pris des notations pour le complexe septorioses - tache bronzée. Les travaux de laboratoire permettent l’identification et la détermination de la part de chaque champignon à savoir Septoria tritici, S. nodorum et P. tritici repentis.
L’etude essaye de comparer la distribution de la maladie de l’oeil de paon, due a cycloconium oleaginum cast., sur les deux faces nord et sud de la frondaison de quelques oliviers situes dans deux regions oleicoles du Maroc.
Les auteurs testent l’efficacite de deux fongicides systematiques (benomyl et methylthiophanate) sur differentes souches de fusarium oxysporum albedinis, et determinent la dose de chaque produit qui inhibe la croissance mycelienne du champignon in vitro.
Apres un rappel des caracteristiques de la maladie fusarienne du palmier dattier, les auteurs preconisent des orientations pour la lutte contre la maladie.
La fusariose vasculaire de la tomate due a fusarium oxysporum f. Sp. Lycopersici (race 2) apparait sur des terrains ayant porte de la tomate pour la premiere fois. L’origine de la maladie n’est pas due a une introduction de l’agent pathogene, mais a une adaptation ou a une mutation des fusarium oxysporum presents dans le sol.
La maladie de la tomate causee par pyronnochaeta lycopersici a ete observee pour la premiere fois au maroc sur la cote atlantique. Les auteurs ont donne l’histoire de cette maladie et les symptomes caracteristiques sur la tomate ainsi que les caracteres morphologiques du pathogene.
Le tabac doit etre protege des la germination des graines contre les organismes parasitaires et les affections non parasitaires. L’auteur differencie les maladies des semis sur couche et celles du plein champ. Il decrit successivement les maladies causees par des champignons, bacteries ou virus, les maladies de carence ainsi que celles occasionnees par des causes diverses. Il examine plus particulierement le mildiou, dont l’argent causal est un peronospora typique: peronospora tabacina adam. L’auteur retrace l’historique de la propagation du parasite a travers l’europe et l’afrique du nord, et donne ensuite sa description, son cycle evolutif et les methodes de lutte sur semis et au champ. Il termine son expose en citant les varietes resistantes et les plantes hotes hebergeant le parasite.