Les variations journalières des échanges gazeux de jeunes noyers (Juglans regia L.cv. LARA) ont été étudiées durant toute la saison de végétation. Des modèles pour l’assimilation nette, la respiration nocturne aérienne et la respiration racinaire ont été élaborés dans le but d’avoir des données continues de ces différentes composantes. Les variations journalières d’assimilation nette sont expliquées à l’aide d’un modèle multiplicatif qui fait intervenir le rayonnement, la surface foliaire et le vieillissement foliaire. Ce dernier conduit à une diminution rapide de l’efficience photosynthétique des arbres peu après l’obtention de la surface foliaire maximale. La respiration nocturne aérienne augmente avec la température depuis le débourrement jusqu’à fin juillet et se stabilise jusqu’à la chute des feuilles. Les autres composantes du bilan de carbone sont également modélisées. Les pertes de la respiration aérienne nocturne augmentent depuis le débourrement jusqu’à fin juillet puis se stabilisent jusqu’à la chute des feuilles. La respiration racinaire est du même ordre de grandeur que la respiration aérienne nocturne durant la saison de végétation.
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L’estimation de l’évapotranspiration est une étape primordiale dans la modélisation de la production végétale et dans la planification de l’irrigation. Dans cette étude, une comparaison entre neuf méthodes d’estimation de l’évapotranspiration de référence a été entreprise à la station de Ouled Gnaou (région semi-aride du Maroc central) en vue de déterminer les plus performantes. La comparaison de la performance de ces dernières a été faite aux pas de temps décadaire et mensuel. A cette fin, des mesures lysimétriques du gazon et des données climatiques d’une série de trois années (1975, 1977 et 1978) ont été collectées auprès de la station expérimentale de Ouled Gnaou. Les méthodes choisies sont: quatre méthodes combinées (Penman originale, Penman FAO modifiée, Penman-Monteith et Penman avec vent diurne), quatre radiatives (Priestley-Taylor avec a=1 et a=1.24, la radiation FAO et la Rn qui suppose que tout le rayonnement reçu est transformé en chaleur latente), et une méthode de température (Blaney- Criddle modifiée par le Service de Conservation du Sol). L’étude de la performance de chacune des méthodes montre que la méthode Priestley-Taylor (a=1) donne les meilleurs résultats d’estimation de l’évapotranspiration de référence suivie de près par la méthode Penman-Monteith. En général, les méthodes combinées simulent assez bien la demande climatique. Cependant la méthode Penman FAO modifiée engendre des surestimations importantes de la demande évaporative du climat. Dans les conditions de Ouled Gnaou, la méthode Blaney-Criddle modifiée par le Service de Conservation du Sol est peu performante à l’échelle décadaire mais donne des résultats moyennement précis à l’échelle mensuelle. Enfin, les écarts de performance entre les différentes méthodes sont moins prononcés à l’échelle mensuelle qu’au pas de temps décadaire.