La présente étude a pour objectif d'évaluer l'influence du stress salin (0,05M et 0,1M de NaCl) sur quatre variétés de Carthame: Cartafri, Cartamar, Sharda et Rancho. L'évaluation a concerné plusieurs caractères morphologiques, physiologiques et agronomiques. Les résultats obtenus ont montré que le stress salin appliqué a affecté la majorité des paramètres étudiés. A cet effet, la présence de NaCl a entraîné une faible diminution de la croissance des plantules (diminution de la hauteur des plantes et de la surface foliaire). Au niveau foliaire, l'effet du sel s'est traduit par une accumulation des teneurs en sucres solubles et en proline, une baisse de la teneur en pigments chlorophylliens et une accumulation du Malondialdehyde (MAD). De même, il y a eu diminution du rendement photosynthétique et du nombre de graines par plante, notamment à 0,1M de NaCl. L'existence de corrélations positives entre la réduction de l'activité photosynthétique, d'une part, et la diminution de la teneur en chlorophylle et du nombre de graines, d'autre part, indique que la réduction du nombre de graines sous l'effet du stress salin serait une conséquence de la réduction de l'activité photosynthétique, expliquée par une diminution de la teneur en chlorophylle. Par ailleurs, et pour la plupart des paramètres étudiés, les 4 variétés ont réagi d'une manière différente au stress salin. En terme de productivité, la variété Cartamar s'est distinguée par un nombre de grains par plante élevé en absence et en présence du sel.
Vous ĂŞtes ici
Les composantes majeures du bilan de carbone (assimilation nette diurne, respiration aérienne et souterraine) ont été étudiées au cours d’une saison de végétation sur des jeunes noyers (Juglans regia c.v LARA) cultivés en bac. L’étude du bilan de carbone a permis d’avoir une évaluation dynamique des flux de carbone échangés par la plante. Les variations de l’assimilation nette sont en fonction du rayonnement, de la surface foliaire et de l’âge des feuilles. Ce dernier conduit à une diminution rapide de l’efficience photosynthétique peu après l’obtention de la surface foliaire maximale. La respiration nocturne aérienne augmente avec la température depuis le débourrement jusqu’à fin juillet et se stabilise jusqu’à la chute des feuilles. La respiration racinaire est du même ordre de grandeur que la respiration nocturne aérienne durant toute la saison de végétation. Le gain de carbone cumulé et l’accroissement de matière sèche sur la même période sont en excellent accord.