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Soixante six (66) isolats de Phytophthora infestans, agent du mildiou de la pomme de terre ont été collectés en 1999 et 2000 dans les régions de Meknès (N33?50 746, 05? 32.247) et Larache (N37?11.697, 08?831) pour étudier la structure génétique des populations de l'agent pathogène au Maroc. Tous les isolats ont été caractérisés pour le type sexuel et le test de virulence sur une gamme différentielle de 10 cultivars de pomme de terre portant chacun un gène de résistance au mildiou. Trente quatre isolats collectés de la région de Meknes (Nord Est Marocain) proviennent de 9 champs de pomme de terre et les 32 autres de la région de Larache proviennent de 10 champs de pomme de terre et un seul champ de tomate. Un à quatre isolats ont été obtenus de chaque champ. Les résultats ont révélé que sur les 34 isolats de Meknès, 24 appartiennent au type sexuel A2, 7 de type Al et 3 isolats présentent simultanément les deux types sexuels A1A1. Tous les isolats de Meknès appartiennent aux races simples avec un facteur moyen de virulence de 2.85 (1999) et 5.07 (2000) par isolat. Aucun isolat de la région de Meknès ne possède de virulence aux gènes R2, R5, R6 ou R8. Par contre à Larache, parmi les 32 isolats collectés, 28 sont de type sexuel A1, 3 appartiennent à A2 et un seul isolat pro venant d'un champ de tomates est de type AIA2. Les isolats de Larache se sont montrés virulents sur tous les gènes testés sauf sur R2, R5 et R6. Les races caractérisées à Larache sont beaucoup plus complexes que celles de Meknès avec un facteur moyen de virulence de 5.5 (1999) et 6.85 (2000) par isolat.Ces données ont permis de conclure une structuration géographique au sein des populations de P. infestans issues de pomme de terre et que les souches rencontrées sur tomate dans la région de Larache appartiennent aux anciennes populations. En outre, la présence simultanée des deux types sexuels dans les deux régions et parfois dans une même parcelle laisse suggérer que la reproduction sexuée pourrait survenir dans les zones de culture de pomme de terre et de tomate au Maroc, après formation d'oospores et leur germination dans des conditions naturelles.

2005
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2005), no 114 , p. 43 - 57

Cinquante-deux isolats de Phytophthora infestans (Mont.) de Bary ont été collectés à partir de parcelles cultivées de pomme de terre et de tomate, dans la région de Fès-Saïss (Maroc). Le pathogène a été isolé à partir d’organes infectés (feuilles, folioles, tiges et fruits) et incubé sur un milieu de culture non sélectif à base de petits pois. Des confrontations in vitro des différents isolats ont permis la formation d’oospores et le regroupement des isolats en deux lots sexuellement compatibles: l’un est formé de 4 isolats, l’autre de 48. En l’absence de souches de références, le type sexuel des isolats n’a pas pu être arrêté. Environ 22 pour cent des oospores produites sont capables de germer dans une infusion à base de fumier frais de mouton. Des confrontations révélées compatibles in-vitro ont été reconduites in-vivo sur des folioles de pomme de terre; elles ont permis la formation d’oospores.Le présent article confirme la présence dans les conditions du Maroc, de souches de P. infestans (Mont.) de Bary sexuellement compatibles. La reproduction sexuée dans la nature serait une menace pour nos cultures car: 1) elle peut entraŒner l’apparition de recombinants très virulents dont le contrôle serait de plus en plus difficile, 2) les oospores sont des formes de conservation du champignon dans le sol et à ce titre le sol deviendrait infectieux.

2000
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2000), no 102 , p. 59-72

Un système de prédiction du mildiou de la pomme de terre, Blitecast, a été testé pour une adoption possible au Maroc. Le mildiou causé par Phytophthora infestans (Mont.) de Bary est une maladie importante de la pomme de terre et de la tomate à cause de l'omniprésence de l'inoculum dans certaines zones. Dans l'absence de semences saines et de cultivars résistants, la gestion de la maladie est basée surtout sur la lutte chimique. L'objectif de cette recherche est de réduire le nombre d'applications du fongicide nécessaire pour le contrôle du mildiou par la prévision des conditions environmentales qui favorisent le développement du pathogène. Trois cultivars (Spunta, Desiree et Nicola), largement cultivés au Maroc ont été plantés dans des parcelles repliquées à Larache (nord du Maroc). Le système Blitecast, informatisé dans le programme Wisdom, a été mis en oeuvre pour vérifier son utilisation sous les conditions d'environnement marocain et determiner le seuil pour une ® valeur locale ¯ de sévérité. Les résultats obtenus montrent que Blitecast peut être adapté avec succès pour son utilisation au Maroc pour réduire la valeur de sévérité 18 (communément utilisée aux USA) à 14 ou 12. L'analyse statistique des données, en utilisant GLM de SAS, indique que le cultivar ® Desiree ¯ est plus résistant au mildiou que ® Nicola ¯ ou ® Spunta ¯. La qualité de la technique d'application du fongicide a aussi affecté la sévérité de la maladie.

1997
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1997), no 97 , p. 9-16

Cette étude a consisté en une prospection intéressant les maladies fongiques et bactériennes de la pomme de terre de saison dans la région de méknès. Cette prospection réalisée au cours de la campagne 1987-88 a montré que la pomme de terre, largement constituée par la variété ôdésiréeô était attaquée par le mildiou (phytophtora infestans), l’alternariose (alternaria solani), la jambe noire, la pourriture molle (erwinia carotovora subsp. atroseptica, Erwinia carotovora subsp. carotovora et Erwinia chrysanthemi) et la galle commune (streptomyces scabies). A travers les exploitations prospectées, la sévérité du mildiou et de l’alternariose ont atteint respectivement 25 et 28,5 de tissus foliaires malades, alors que l’incidence de la jambe noire n’a pas dépassée les 6,25 de pieds attaqués.

1993
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1993), no 80 , p. 73-89
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