L’extension de la culture des céréales aux zones marginales et stressées afin de combler le déficit croissant en produits céréaliers est un phénomène très commun à plusieurs pays. Les maladies causant les pourritures racinaires très fréquentes dans ce type d’environnements, reste un défit crucial à soulever par les chercheurs pour augmenter la production céréalière dans ces zones. Cet article est une revue bibliographique des principaux travaux de recherches menés sur les pourritures racinaires à travers le monde. Les études menées par les chercheurs au Maroc sur cet aspect sont aussi incluses dans ce manuscrit. Nous estimons que cet article englobe les principaux résultats et références sur les pourritures racinaires des blés utiles à tout chercheur qui veut entamer des recherches liées à ce sujet.
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Le rendements en grain et certaines de ses composantes de six varietes de blé ont été étudies au champ avec deux techniques d’inoculation des grains par fusarium culmorum et cochliobolus sativus, agents de pourriture racinaires, sous differents régimes d’eau et niveaux d’azote. L’étude a été menée dans les domaines experimentaux de sidi el aydi (région de settat) et tassaout (région de marrakech) en 1988-89 et 1989-90. Des effets significatifs sur le développement des purritures racinaires ont été observés en 1989-90 par rapport à la saison de 1988-89. Ceci est du à l’inoculation par une suspension de spores des agents de pourritures racinaires et la sécheresse sévère qui a sévi de fevrier à avril 1990. En général la fertilisation azotée n’a pas eu d’effet significatif sur la maladie. En 1989-90, l’inoculation artificielle par la maladie des pourritures racinaires des blés a provoqué (1) une diminution significative du rendement et du poids du grain allant jusqu’à 60 et 34 respectivement, (2) une augmentation significative du nombre d’épis blancs. Les blés durs se sont montrés en général, plus sensibles que les blés tendres. Les variétés de blé dur marzak et cocorit se sont révélées les plus sensibles et la variété de blé tendre teguey-32 la plus résistante.
L’étude de l’aptitude à la conservation des fruits d’orangers Valencia late et Washington Navel sur 4 porte greffes (Bigaradier, Rough lemon, Mandarinier, Cléopatre, et Citrange Troyer) a donné les résultats suivants: - Les principales pourritures rencontrées durant toute la période de conservation des fruits d’oranger Valencia, en chambre froide à 5?C, sont les pourritures à Pennicillium (98), avec une prédominance de la pourriture bleue (P. italicum), et à un degré moindre la pourriture à Alternaria (2); - Après trois mois de conservation, les taux d’avarie observés différent selon le porte greffe, ainsi, les fruits de Valencia sur bigaradier ont montré une aptitude à la conservation meilleure (2,9 de pourriture) que ceux sur citrange Troyer (10); - La température de conservation affecte le développement des pourritures sur les fruits Navel. Ces derniers conservés à 6?C montrent plus de pourritures (35) que ceux conservés à 4?C (21?) ou à 2?C (3) après 6 semaines de conservation. Cependant, cette dernière température s’est révélée préjudiciable pour la conservation des fruits. La température de 4?C s’est montrée adéquate pour la conservation des Navel; - Les principales pourritures rencontrées sont celles dues à Penicillium avec une prédominance de la pourriture verte (P. digitatum) aux différentes températures testées. La pourriture bleue et la pourriture mixte ne se sont pas developpées à 2?C; - Les oranges Navel sur mandarinier Cléôpatre ont montré une meilleure aptitude à la conservation (14) que ceux sur rough lemon (33).
Presentation de la pourriture blanche (sclerotina sclerotiorum) rencontree sur le tournesol au maroc notamment le cycle biologique, relation hote-parasite, moyens de lutte, la selection pour la resistance ainsi que l’exploitation de la resistance d’helianthus resinsus.