A travers la littérature, dans les zones arides et semi-arides de la méditerranée, les résultats des essais menés sur l’irrigation d’appoint montrent que la date d’apport d’eau est controversée. La grande variation interannuelle des régimes des précipitations dans ces régions est la principale cause de la variation des rendements de blé tendre au sein de la même date d’irrigation. De ce fait, notre étude consiste en la simulation de l’effet du régime hydrique sur la productivité de blé tendre sur plusieurs années. Le modèle de simulation de la croissance et de développement du blé ôsimtagô est utilisé pour réaliser ce travail. Les résultats obtenus montrent qu’effectivement la date d’apport d’eau permettant l’obtention des meilleurs rendements varie selon l’année et selon le type de sol. Pour la région de khouribga et en terme de monyenne des années, l’irrigation d’appoint au début épiaison ou celle du début tallage est la meilleure sur un sol profond. Sur un sol peu profond, c’est surtout l’irrigation au début épiaison qui est la meilleure. Par ailleurs, les dates d’apport d’eau que nous avons trouvées meilleures en terme de moyenne le sont aussi en terme de probabilité.
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Dans la presente note, l’auteur resume les travaux realises dans les cases lysimetriques situees a rabat. Plusieurs types de sols ont ete etudies aussi bien dans les conditions des cultures seches que dans les conditions irrigees: tirs, ôhamriô (sol chatain), sol brun steppique, ôr’melô. Ils ont montre l’allure generale du regime hydrique des sols ôtestesô et le role des facteurs (sol, climat, couverture vegetale) qui interviennent dans l’evolution de la dynamique de l’humidite des sols du nord du maroc. La pluviometrie ne regle pas seule les mouvements de l’eau dans le sol et sa repartition joue un role aussi important. Chaque type de sol possede sa propre dynamique: la constitution des profils semble etre le facteur primordial. La presence ou l’absence de la couverture vegetale peut modifier profondement l’etat hydrique des sols, surtout au printemps.
Les auteurs, apres avoir souligne les conditions du milieu de la station d’etude, situee au centre de travaux d’oulmes (maroc), exposent les resultats de l’annee 1970-71 du point de vue regime hydrique, regime thermique et dynamique microbienne dans quatre profils particuliers d’un sol brun forestier ayant evoluer suivant une toposequance. Ces sols, qui ne paraissent pas s’engorger mais ou une circulation d’eau peut etre observee en hiver, presentent une activite des germes ferroreducteurs variable suivant le profil condidere. Les coupes de bas de pente, de bas-fond et de haut de pente ne montrent aucune activite ferroreductrice en hiver. Un debut de croissance se remarque dans ces deux premiers profils durant le printemps, alors que l’evolution microbienne est plus tardive dans la troisieme coupe. Le dernier sol, en rupture de pente souligne une activite microbienne continuelle tout le long de l’annee. Cependant ces germes ne proliferent veritablement qu’au debut de l’ete, alors que la terre devient seche et que sa temperature s’eleve. Les phenomenes de reduction s’effectueraient donc au sein des agregats compacts principalement au debut de la saison chaude, alors que ces derniers possedent encore une humidite suffisante et une temperature telle qu’il se cree dans les pores fins de ceux-ci des conditions optimales au developpement des ferroreducteurs. La presence des sulfures, observee dans les trois profils, est due a l’activite des germes qui attaquent des sulfates.
Les conclusions preliminaires formulees dans la premiere note sur l’influence des irrigations d’appoint appliquees aux hybrides de mais precoces et demi-precoces dans les sables cotiers de la region de rabat sont completees par les resultats obtenus en 1963 et 1964. L’analyse statistique du rendement et de ses composantes d’une part, l’etude de l’evolution du regime hydrique du sol au cours de la periode vegetative du mais d’autre part, mettent en evidence l’influence de la pluviometrie printaniere sur l’efficacite de la fumure en culture seche et d’une irrigation avant floraison en culture irriguee. Il apparait egalement que deux irrigations, l’une avant floraison l’autre apres, ont une action plus reguliere sur le rendement qu’une seule irrigation avant floraison. Il ressort enfin que l’apport d’une fumure proche de l’optimum permet de mieux valoriser l’irrigation surtout en terrain pauvre en matiere organique.