Lâutilisation de la rĂ©sistance variĂ©tale contre lâanthracnose (Ascochyta rabiei) du pois chiche reste le moyen de lutte le plus pratique pour rĂ©duire lâeffet nĂ©faste de cette maladie. Onze gĂ©notypes de pois chiche ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s sous serre au stade plantule pour leur rĂ©sistance partielle Ă sept isolats dâA. rabiei. Quatre composantes de la rĂ©sistance partielle: la pĂ©riode dâincubation, le nombre et la taille de lĂ©sions et le potentiel de sporulation (nombre de spores produit par gramme de tissu sen infectĂ©), ont Ă©tĂ© prises en considĂ©ration lors de cette Ă©tude. Des effets significatifs gĂ©notype-isolat et leur interaction sur les quatre paramĂštres ont Ă©tĂ© observĂ©s. Cette Ă©tude a permis, dans un premier temps, de classer les gĂ©notypes de pois chiche testĂ©s en trois groupes de rĂ©sistance. Le premier (PCH46, ILC72, IL C482, ICC5127 et ILC5342) a montrĂ© une sensibilitĂ© Ă©levĂ©e; avec de courtes pĂ©riodes dâincubation, un nombre important de lĂ©sions de tailles plus grandes et une sporulation importante ; le second possĂšde une rĂ©sistance intermĂ©diaire, constituĂ©e par les gĂ©notypes Rizki, Douyet et ILC195. Le dernier groupe rĂ©sistant (Zahor, IL C5 928 et ICC3996), nâa prĂ©sentĂ© quâun nombre rĂ©duit de petites lĂ©sions avec une sporulation faible. Dans un deuxiĂšme temps, ce travail a permis aussi, de partager les isolats traitĂ©s en trois groupes de virulence: virulent (Mar3, Doyl et Mek6), intermĂ©diaire (Syri7 et Dar2) et moins virulent (sid4 et Tazak). Lâinteraction entre les isolats dâA. rabiei et les gĂ©notypes de pois chiche dans cette Ă©tude est considĂ©rĂ©e comme lâindice dâune spĂ©cialisation dans la pathogĂ©nie dâA. rabiei et la rĂ©sistance du pois chiche. La corrĂ©lation significative qui existe entre la pĂ©riode dâincubation et les autres variables indique que la pĂ©riode dâincubation conditionne aussi bien le dĂ©veloppement des nĂ©croses que celui des pycnides. Le dĂ©veloppement des nĂ©croses sâaccompagne de formation des pycnides.
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La pĂ©riode dâincubation (PI), la pĂ©riode de latence (PL), la surface foliaire nĂ©crosĂ©e (SFN) et le recouvrement pycnidial (RP) ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s chez seize gĂ©notypes de blĂ© tendre inoculĂ©s avec vingt sept isolats de Septoria tritici. Des effets gĂ©notype, isolat et interaction gĂ©notype x isolat ont Ă©tĂ© observĂ©s pour les quatre paramĂštres, indiquant une interaction diffĂ©rentielle dans le pathosystĂšme Triticum aestivum-Septoria tritici. Les gĂ©notypes rĂ©sistants (Nasma*2/14-2, Veeâsâ/Snbâsâ, Saada et Tegyey) ont eu de longue PI et PL, et des SFN et RP rĂ©duits. Le gĂ©notype le plus sensible, Nasma, est caractĂ©risĂ© par de courtes PI et PL, des taches nĂ©crotiques larges, coalescentes, et complĂštement recouvertes de pycnides. Un isolat obtenu Ă partir dâun blĂ© dur sâest rĂ©vĂ©lĂ© avirulent sur les 16 gĂ©notypes de blĂ© tendre.
Presentation de la pourriture blanche (sclerotina sclerotiorum) rencontree sur le tournesol au maroc notamment le cycle biologique, relation hote-parasite, moyens de lutte, la selection pour la resistance ainsi que lâexploitation de la resistance dâhelianthus resinsus.
Cette etude, consacree a la mise au point dâune methode de lutte biologique contre les pyrales de la datte comporte deux parties: - sur le terrain: le but du travail residait dans lâintroduction et lâacclimatation dâun hymenoptere, braconidae (p. Flavitestacea) afin de controler la population dâun lepidoptere, pyralidae (e. Ceratonaie) causant des degats sur caroubes. - Au laboratoire: il sâagit de determiner la longevite et la fecondite des femelles de p. Flavitestacea dans des conditions determinees, par rapport a un hote de laboratoire: la teigne de la farine (a. Kuhniella). Ces observations renseignent, egalement, sur le comportement de ce parasite vis-a-vis des oeufs des pyrales. Ces essais revelent que le parasite (p. Flavitestacea) presente une longevite non negligeable et un potentiel reproducteur important. Les conditions (temperature et hygrometrie) dans lesquelles, ces essais ont ete conduits plaident en faveur dâune utilisation possible de cet entomophage comme moyen dâintervention biologique contre les pyrales du palmier dattier et des agrumes.
Lâetude des relations hote-parasite a ete abordee dans le cas du parasite oophage ooencyrtus ferr. & Voeg. (Hym. Encytidae) et de ces hotes pentatomidae et scutelleridae; il sâavere que des femelles issues dâoeufs de solenostethium f. (Het.Pentatomidae) presentent, par rapport a celles issues dâoeufs dâaeliacognata fieb (het. Pentatomidae) ou dâa. Germari kust, une taille plus grande, une fecondite plus elevee et un developpement preimaginal plus lent. La nature de lâhote parasite influe egalement sur le potentiel reproducteur du parasite, les femelles dâo. Fecundus deposant davantage dâoeufs sur des pontes dâognita que sur celles de graphotoma semipunctata fabr. (Het. Scutelleridae) ou dâeurydema ornatum l. (Pentatomidae). En plus dâune action de spoliation, le parasite determine un noircissement du vitellus de lâhote sous lâeffet de ses piqures nutricielles.