Neuf variétés d’orge de diverses origines ont été évaluées pour leur réaction à l’inoculation artificielle par 19 isolats algériens et un isolat syrien de Pyrenophora graminea, agent causal de la maladie striée de l’orge. Les résultats ont montré l’existence de races physiologiques et les isolats utilisés peuvent être séparés en J 1 groupes homogènes. Le groupe le plus virulent se compose de huit isolats, 3 groupes sont constitués par 2 isolats chacun alors que 6 isolats forment chacun un groupe. A l’exception d’un seul groupe (isolats 8,19), les isolats appartenant au même groupe proviennent généralement d’une même région. Les variétés NK1272 et M23 ont été résistantes à tous les isolats. La variété Arig 8 du Maroc, les variétés locales d’Algérie Tichedrett, Saida ainsi que la variété Alpha ont été les plus sensibles. Les variétés utilisées ont permis la séparation des isolats. Ainsi, ces variétés peuvent servir comme série différentielle qui peut être utilisée en Algérie et dans la région.
Vous ĂŞtes ici
Les générations FI, F2 et back-cross (BCI et BC2) de vingt quatre croisements ont été analysées afin d’étudier le mode de transmission de la résistance de neuf génotypes de blé tendre à huit groupes de virulence de Septoria tritici. Les modes de ségrégations observés indiquent que la résistance à S. tritici est sous un contrôle génétique simple, conditionné par un ou deux gènes. La résistance à S. tritici s’est révélée dominante dans tous les croisements, à l’exception d’un seul dans lequel elle s’est montrée récessive. Les modes de transmission de la résistance observés suggèrent les déterminismes génétiques suivants: un gène récessif, un gène dominant, deux gènes dominants, deux gènes dont l’un est dominant et l’autre récessif et enfin, deux gènes dominants complémentaires. Un effet maternel a été identifié dans un croisement. Une ségrégation transgressive pour de hauts niveaux de résistance a été observée dans la génération F2 d’un croisement entre deux parents résistants. Des gènes de résistance fonctionnant uniquement en combinaison mais inefficaces à l’état individuel ont été suggérés pour certains génotypes de blé tendre sensibles.
La résistance de onze variétés du riz (Oryzae sativa L.) utilisées ou nouvellement sélectionnées au Maroc à la pyriculariose (Magnaporthe grisea) a été évaluée en utilisant une collection marocaine de onze isolats représentant les différentes lignées clonales détectées dans le pays. L’inoculation a été faite par pulvérisation foliaire d’une suspension de spores. Les résultats obtenus montrent que huit variétés sur les onze testées sont sensibles à toutes les souches utilisées. En outre, les variétés Thaibonnet, Dinar; INRAM6 sont pourvues d’au moins un gène de résistance spécifique vis à vis d’une partie des souches marocaines. La variété Farah s’est révélée résistante à toutes les souches marocaines et à dix isolats en provenance d’autres pays et connus pour leur spectre de virulence très large. Les variétés Elio, et Thaibonnet, malgré qu’elles soient sensibles à presque la totalité des souches marocaines ont un bon niveau de résistance partielle.
L’hérédité de quatre composantes de la résistance à Septoria tritici : période d’incubation (PI), période de latence (PL), surface foliaire nécrosée (SFN) et densité pycnidiale (DP) a été étudiée. Le test, de six générations Parent-1, Parent-2, F1, F2, BC1 et BC2 de quatre croisements entre génotypes de blé tendre (un sensible et quatre résistants) testés au stade plantule avec deux isolats de S. tritici, a indiqué une simple hérédité Mendelienne de toutes les composantes. La longue période d’incubation est sous contrôle de deux gènes dominants mais complémentaires. La longue période de latence et la faible densité de pycnides sont contrôlées par un gène dominant. La faible surface foliaire nécrosée est contrôlée par un gène dominant simple ou accompagné d’un autre gène dominant ou recessif selon le génotype. L’étude des corrélations phénotypiques, entre les composantes de la résistance dans les parents et les générations filiales, suggère que la PL, SFN et la DP peuvent représenter des effets pléiotropiques d’un même gène, tandis que la PI est indépendante des autres composantes.
La période d’incubation (PI), la période de latence (PL), la surface foliaire nécrosée (SFN) et le recouvrement pycnidial (RP) ont été évalués chez seize génotypes de blé tendre inoculés avec vingt sept isolats de Septoria tritici. Des effets génotype, isolat et interaction génotype x isolat ont été observés pour les quatre paramètres, indiquant une interaction différentielle dans le pathosystème Triticum aestivum-Septoria tritici. Les génotypes résistants (Nasma*2/14-2, Vee’s’/Snb’s’, Saada et Tegyey) ont eu de longue PI et PL, et des SFN et RP réduits. Le génotype le plus sensible, Nasma, est caractérisé par de courtes PI et PL, des taches nécrotiques larges, coalescentes, et complètement recouvertes de pycnides. Un isolat obtenu à partir d’un blé dur s’est révélé avirulent sur les 16 génotypes de blé tendre.
Les tests de confirmation de la resistance des clones du palmier, representes par un seul a quelques individus, ne peut se faire que sur un nombre suffisant de vitroplants conformes au stade plantule; d’ou l’interet de mettre au point une methode fiable d’inoculation experimentale adaptee a ce type de materiel. Les resultats obtenus ont permis d’abord de selectionner un isolat de Fusarium oxysporum f.sp. albedinis tres agressif sur les descendants de deux croisements differents. Ensuite, il a ete constate que la concentration d’inoculum presente un effet significatif sur le comportement vis-a-vis du parasite des vitroplants appartenant a trois cultivars de palmier. Les deux concentrations d’inoculum 10 4 et 10 5 conidies par ml se sont revelees discriminantes entre les genotypes resistants et sensibles a la maladie. Enfin, la comparaison de cinq methodes d’inoculation des vitroplants a fait apparaitre des differences significatives dans leur fiabilite. La methode (1) consiste a apporter 20 ml par plant d’inoculum liquide sur les racines de vitroplants plantes de polyethylene, degagees jusqu’a une profondeur de 5 cm.
La resistance au BYDV a ete evaluee dans une centaine de populations d’avoine sauvage collectees dans differentes regions du Maroc. Parmi les populations testees, 7,7 ont presente un haut niveau de resistance. Environ 20 des populations renferment une resistance moyenne. Toutes les populations resistantes appartiennent a deux especes: A. sativa et A. barbata. L’origine geographique des populations ne semble pas affecter la resistance au BYDV. L’utilisation de certaines de ces populations dans l’amelioration des niveaux de resistance au BYDV chez l’avoine cultivee a ete discutee.
Recherche d’une methode fiable et rapide permettant l’evaluation de la resistance des plantules du palmier dattier obtenues par les croisements diriges. Cinq methodes d’inoculation des plantules avec fusarium oxysporum f.sp. albedinis ont ete comparees: - trempage de tout le systeme racinaire dans une suspension des conidies du parasite; - la moitie superieure des racines est deterree puis rincee a l’eau enfin inoculee avec le parasite; - les racines entrent au contact avec le sable contamine; - les racines entrent au contact avec le broyat de palmes atteintes de bayoud; - l’inoculum liquide est apporte sur les racines a travers une perforation du sachet. La derniere technique s’est revelee la plus rapide et la plus fiable. Elle a permis, apres seulement 3 mois d’incubation d’obtenir environ 90 d’attaque sur les plantules du palmier dattier descendant d’un croisement entre parents sensibles. La meilleure forme de l’inoculum est une suspension de propagules du parasite obtenue par grattage des colonies du champignon developpees sur un milieu nutritif a base d’extrait de pomme de terre (250g), de glucose (20g) et d’agar (15g). Les meilleurs resultats sont obtenus lorsqu’on apporte 5 ou 10 ml d’inoculum par plantule avec une concentration de 10 6 propagules par ml. Les avantages et les inconvenients de chaque technique sont discutes.
Comparaison de la resistance de cinq varietes de petit pois utilisees au Maroc vis-a-vis de trois especes d’Ascochyta (Ascochyta pisi; A. pinodes; A. pinodella). Les tests ont ete conduits sous des conditions controlees. En inoculation foliaire, toutes les varietes ont montre des symptomes suite a leur inoculation par A. pinodes et A. pisi. Les plants inocules par Phoma medicaginis n’ont pas presente de symptomes. A. pinodes s’est revelee etre l’espece la plus virulente sur feuilles. L’inoculation des semences par A. pinodes et P. medicaginis var pinodella, a revele une seule variete resistante, la Carouby de Mausanne, a ces deux agents pathogenes.
La selection des varietes et clones de palmier dattier pour leur caractere de resistance au bayoud necessite l’utilisation des souches du fusarium oxysporum f.sp. albedinis tres virulentes et stables. L’etude de l’agressivite des isolats et des souches de parasite preleves dans differentes palmeraies a permis de mettre en evidence un gradient dans les niveaux d’agressivite. Sur les plantules du palmier dattier issues de deux croisements realises entre parents sensibles ou resistants. On distingue trois groupes d’isolats presentant des niveaux differents d’agressivite allant de 5 a 100 d’attaque. Il a ete aussi constate que le degre du developpement de la maladie sur des plantules est extremement variable en fonction des isolats. En outre, l’inoculation de trois souches du parasite a des plantules issues de cinq croisements differents a montre que certaines souches se sont revelees peu ou pas pathogenes sur les descendants de certains croisements. D’autre part, la confrontation entre certaines souches isolees de cultivars resistants et quelques genotypes de palmier a mis en evidence l’absence d’attaque d’un génotype par une souche du parasite. Les resultats indiquent donc qu’il y’a une certaine interaction souche x croisemeent et souche x genotype.