L’expression de certains gènes de résistance à la mouche de Hesse, Mayetiola destructor (Say), est affectée par les températures élevées. Au Maroc, les températures pendant le début et la fin du cycle de développement du blé peuvent dépasser 24 ?C. L’objectif de cette étude était de déterminer l’effet des températures élevées sur l’expression des gènes de résistance efficaces contre la mouche de Hesse au Maroc. Cette étude a été réalisée dans des chambres de croissance réglées à des températures constantes de 18, 24 et 28 ? 2 ?C et une photopériode de 12 : 12 heures (J : N). Les résultats montrent que les gènes H11, H23 et les lignées L254 et PI321644 ont été les plus stables sous les 3 régimes de températures. L’expression des gènes H13, H14, H15 et de la lignée L222 n’a été affectée qu’à 28 ?C; le niveau de résistance a diminué d’environ 25 . L’expression de la résistance des gènes H7, H8 et des lignées BT 880401, BT 90I112, BT 92P205 et BT92P1-20 était faible même à 18 ?C. A l’exception de la variété Seneca (H7, H8) qui a gardé 5 de résistance, les autres lignées étaient 100 sensibles à 24 et à 28 ?C. Le type de croissance a affecté la sensibilité des gènes H5 et H22; l’expression de ces 2 gènes a été plus stable dans les variétés de printemps que dans les variétés d’hiver. On recommande que toute nouvelle source de résistance soit triée sous différents régimes de température afin de faire un déploiement régional approprié des variétés résistantes.
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Les isolements à partir de la surface des pommes (var G. Delicious) ont abouti à l’isolement de différentes bactéries, levures et champignons (33 au total). Six levures ont manifesté sur pomme un haut pouvoir antagoniste à 25 ?C, contre deux parasites de post récolte, Penicillium expansum et/ou Botrytis cinerea. Les isolats Achl-1, Ach2-1, Ach2-2, 1112-3, 1113-10 et 1113-5 ont manifesté un taux de protection dépassant les 80 pour cent vis-à -vis de P. expansum à 5 jours après confrontation. Le taux de protection le plus élevé est noté chez 1 ’isolat Ach2-1 avec 96 pour cent. Par contre, dans le cas de B. cinerea, les taux de protection de Ach2-1 et Ach2-2 sont respectivement 100 et 96 pour cent à 6 jours d’incubation. A 5?C, ces isolats gardent leur pouvoir antagoniste élevé dépassant les 82 pour cent. Les antagonistes Achl-1 et 1113-5 ont été retenus pour la suite du programme.
Les risques d’apparition de nouveaux biotypes virulents de la mouche de Hesse, Mayetiola destructor (Say), incitent à élargir davantage la gamme de gènes de résistance disponibles pour lutter contre ce ravageur. Dans ce cadre, des tests ont été conduits au champ et sous serre pour identifier de nouvelles sources de résistance à la mouche de Hesse au Maroc. Les résultats montrent que les gènes H14H15, H21, H25 et H26 sont efficaces contre cet insecte. H14H15 et H26 confèrent un niveau élevé de résistance, similaire à celui du gène H5 dans la variété Saada, alors que les gènes H21 et H25 ne confèrent qu’une résistance moyenne. Ces gènes viennent enrichir le stock disponible en gènes de résistance. Les auteurs proposent que les gènes H5, H11, H14H15, H21 et H25 localisés sur les génomes A ou B soient transférés seulement au blé dur (Triticum turgidum L. var. durum), et que les gènes du génome D, H13, H22, H23 et H26, soient utilisés pour l’incorporation de la résistance dans le blé tendre (Triticum aestivum L.).
La comparaison des niveaux de receptivite des sols en utilisant 3 modeles biologiques palmier dattier - fusarium oxysporum f.sp. albedinis, trois - F.O. f. sp. pisi et lin - F.o. f. sp. Lini aboutit globalement au meme classement du comportement de ces sols vis-a-vis de ces fusarioses quel que soit leur niveau de prelevement. L’evaluation de la receptivite de 14 sols de palmeraie marocaine et d’un substrat indique qu’il existe d’assez grandes differences de receptivite entre les sols allant des sols de marrakech les plus resistants avec des pourcentages d’attaque inferieurs a 10 au substrat temoin le plus sensible (90 d’attaque). Par ailleurs, il a ete demontre que dans tous les cas, cette resistance des sols de nature microbiologique est detruite par l’autoclavage.
L’effet des gênes de resistance de ble, H5, H11, H13, dans la suppression des populations de la mouche de hesse au maroc a ete etudie en 1985-1986 et 1987-1988. Les essais conduits à Sidi El Aidi, Jemaa Shaim et Dar Bouazza ont montre que les trois gênes etaient efficaces dans la reduction des populations larvaires des trois generations de la saison agricole. Tous les trois gênes conditionnent l’antiboisis qui se traduit par une forte mortalite de larves de premier stade. En se basant sur l’estimation de densites larvaires sur les varietes resistantes et sensibles, les gênes de resistance ont reduit les populations larvaires, dans la majorite des essais, de plus de 94. Bien que les niveaux d’infestation ont augmente de la premiere à la troisieme generation sur les bles resistants dans quelques essais, les genes H5, H11, etaient generalement plus efficaces que le gêne H13 dans la reduction des populations, et ce dans toutes les stations. Les augmentations des niveaux d’infestation des bles resistants seraient causees par de fortes populations larvaires qui auraient, tout simplement, accable les plantes resistentes, ou par des temperatures elevees qui auraient reduit l’expression de la resistance, ou par des biotypes virulent qui auraient survecu et qui seraient multiplies sur les plantes resistantes à travers les generations.
La mouche de hesse (mayetiola destructor (say) est un insecte qui cause des degats considerables sur ble qui peuvent être de l’ordre de 90 chez le ble tendre (triticum aestivum em thell). Une variete resistante à cet insecte a ete introduite des Etats Unis, South Dakota, et lance aux agriculteurs sous le nom de ôSaadaô comme solution temporaire à ce probleme. Son adaptation a ete facile dans la region de Abda o— le degre d’infestation est tres eleve. Quand l’infestation est tres forte, ôSaadaô se classe en tête parmi les varietes testees mais quand le niveau d’infestation est faible ou moyen, elle se classe souvent derriere. La petitesse de l’epi, le faible nombre d’epillets et de grains par epillet, et la petitesse de grains limitent son potentiel de production. Elle produit beaucoup de talles mais en perd beaucoup, valorisant moins l’eau et l’azote. Elle a une tige haute, creuse et fragile; ce qui la rend sensible à la verse et au cephe. Elle est sensible à la rouille jaune (puccinia striiformis), à l’helmintosporiose (pyrenophora tritici repentis), et au virus de la jaunisse nanisante. La periode de remplissage de grain est longue resultant le plus souvent en des grains echaudes. Ses resistances multiples à la cecidimyie (m. destructor), septoriose (Septoria tritici) et rouille brune (puccinia recondita) sont utilisees dans le programme de selection.
Plusieurs nouvelles sources de resistance, representant un groupe diversifie de germoplasme de ble, ont ete identifiees par des evaluations au champ et en serre au Maroc. Six introductions (USDA) de lignees de ble tendre ont montre des niveaux de resistance eleves au champ. Deux lignees (f4) de ble tendre provenant de CIMMYT avaient des niveaux de resistance acceptables en serre contre la mouche de hesse marocaine et les biotypes GP et D aux USA. Mais leur sensibilite au biotype L a indique que ces lignees pourraient avoir le gene H5. Dix sept accessions de triticum taushii etaient tres resistantes au champ contre la mouche de hesse marocaine. Pluseiurs des 25 lignees ble-seigle, ayant des translocations des chromosomes ble-seigle, ont aussi un niveau de resistance eleve au Maroc. La lignee ble-seigle (498-737-b) n’avait aucune plante infestee dans les deux stations Sidi El Aidi et Jemaa Shaim. Une pepiniere mouche de hesse composee des genes de resistance efficaces, H5, H11, H13 a ete utilisee pour surveiller les changements de la virulence de la mouche de hesse au champ. Les resultats de 1986, 1987, et 1988 corroborent ceux de 1985 en montrant que la virulence de la mouche de hesse, dans la plupart des populations, pour les genes H5, H11, H13 est encore faible. Cependant l’existance de variabilite de frequence de virulence contre les genes de resistance, à travers les differentes zones de production du ble, indique la presence de differents biotypes.
Peu de sources de resistance sont actuellement disponibles pour proteger les bles au maroc contre la mouche de hesse, mayetiola destructor (say). Pour le ble dur aucune source de resistance n’a ete trouvee, mais cette espece apparait en general plus tolerante que le ble tendre. Cent soixante cinq accessions, respectivement des especes sauvages triticum et aegilops ont ete evaluees en serre sous infestation artificielle, et 80 varietes du ble dur et 1400 accessions appartenant a l’espece T. diccocoides ont ete testees au champs a Sidi El Aidi et à Jemaa Shaim, respectivement. Les resultats montrent que toutes les accessions appartenant aux especes triticum et aegilops ayant les genomes A, B ou S ont ete sensibles aux populations de cecidomyie utilisees. Toutes les varietes de ble dur ont montre des symptomes d’attaque mais certaines d’entre elles se sont averees plus tolerantes. Aucune des 1400 accessions de T. diccocoides testees a Jemaa Shaim ne s’est montree resistante. Par contre, les especes d’aegilops ayant le genome d dans leur composition ont plusieurs accessions resistantes a la cecidomyie.
Les temperatures journalieres durant les premieres decades de la saison agricole peuvent atteindre jusqu’à 27?c. L’expression de la resistance à la cecidomyie (mayetiola destructor say) conferee par certains genes est affectee par les hautes temperatures. Cette etude se propose de determiner les effets des regimes de temperatures fluctuants sur l’expression des genes de resistances et de comparer la sensibilite aux temperatures elevees du gene H5 dans deux cultivars ôarthur 71ô et ôsaadaô. Les resultats ont montre que les genes, H3, H6, H7, H8, H9, H10, et H13 ont ete les plus stables sous les trois regimes de temperatures, les genes H5 et H11 ont ete intermediaires dans leurs expressions, contrairement au gene H18 dans le cultivar (brule) dont l’expression a ete tres affectee par les hautes temperatures. Aussi, le regime fluctuant de temperture (27?c le jour/18?c la nuit) a affecte à un degre moindre l’expression de genes sensibles à la temperature que le regime de 27?c continue. Il apparait aussi que la composition genotypique peut affecter la sensibilite aux hautes temperatures du gene H5; celui ci a ete plus stable dans le ble de printemps ôSaadaô que dans le ble d’hiver ôArthur 71ô.
L’essai tente a zagora pour deceler une eventuelle sensibilite varietale a la cochenille blanche n’a pas permis de tirer de conclusion des notations phytosanitaires effectuees en raison de l’heterogeneite du materiel vegetal observe. Cet essai est a reprendre.