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Le noyer commun, Juglans regia L., occupe au Maroc une superficie de 7600 ha essentiellement sous forme de populations de semis dans les vallées de montagnes situées entre 1200 et 1700m d’altitude. La multiplication par semis, seul mode de propagation utilisé par les agriculteurs, a largement contribué à la diversification de cette espèce. Dans le cadre d’une étude du germoplasme local nous avons cherché un indicateur permettant de caractériser ces populations selon leur capacité à résister à la sécheresse. Ainsi, une sécheresse édaphique crée dans les vaisseaux et trachéides, des phénomènes de cavitation, puis conduit à l’embolie et à la perte de la conductivité du xylème. Les courbes de vulnérabilité (CV) représentent le pourcentage de Perte de Conductivité Hydraulique (pour centPCH) en fonction du potentiel hydrique minimum subi par la plante, et caractérise cet effet de l’embolie sur la conductivité hydraulique. C’est pourquoi la vulnérabilité à l’embolie a été étudiée sur des rameaux excisés de noyers issus des prospections effectuées. Un classement des noyers selon leur vulnérabilité à l’embolie a été établi. Les noyers provenant des régions les plus sèches se sont révélés moins vulnérables que les noyers prospectés sous des micro-climats plus humides, ce qui permet de dire que l’établissement de courbes de vulnérabilité est un indicateur pouvant être utilisé dans le programme de sélection vis à vis de la sécheresse ou encore de mieux comprendre les mécanismes mis enjeu par les plantes pérennes en matière de gestion efficiente de l’eau.

2005
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2005), no 114 , p. 79- 91

En zones semi-arides marocaines, la production du blé dur est fréquemment affectée par le manque d’eau et les fortes fluctuations de la pluviométrie. Parmi les solutions à cette sécheresse systématique, la création de génotypes résistants parait prometteuse. Peu d’études sur le blé dur ont montré que les génotypes résistants et sensibles à la sécheresse différent significativement par leur traits physiologiques. La présente étude s’est fixée comme objectif d’évaluer des critères physiologiques de tolérance à la sécheresse chez trois variétés de blé dur (Triticum durum Desf.) : Karim, Marzak et Oum Rabia. L’expérimentation s’est déroulée sous serre au Centre Aridoculture de Settat durant les années 1990-91 et 1991-92. Les dispositifs expérimentaux adoptés étaient en bloc aléatoire complet (1990-91) et en split plot (1991-92). Les paramètres physiologiques mesurés comprenaient le potentiel hydrique, le potentiel osmotique et le contenu relatif en eau. Les études ont fait ressortir des différences entre les variétés testées. Les trois variétés se sont caractérisées par un abaissement de leur potentiel hydrique sous déficit hydrique. De plus, Marzak et Oum Rabia ont montrées une baisse de leur potentiel osmotique (avec une forte baisse chez Oum Rabia) et un maintien de la turgescence. En revanche, la variété Karim considérée sensible à la sécheresse a montré une baisse de son potentiel hydrique mais son potentiel osmotique est resté inchangé ce qui a induit une forte diminution de son contenu relatif en eau surtout lorsque le stress hydrique s’est accentué. La forte corrélation entre le potentiel osmotique et le contenu relatif en eau souligne la capacité d’Oum Rabia à faire chuter rapidement son potentiel osmotique et de garder une turgescence élevée sous stress hydrique. De plus, la relation entre le contenu relatif en eau et le potentiel hydrique prouve que Oum Rabia et Marzak gardent élevé leur contenu relatif en eau sous déficit hydrique par rapport à Karim. En conclusion, cette étude montre une différence de comportement entre les trois variétés de blé dur concernant les traits physiologiques mesurés. Chaque variété utilise une stratégie différente d’adaptation au stress hydrique. Karim, la variété qui paraŒt être plus sensible à la sécheresse, serait recommandée pour les zones favorables alors que Marzak et Oum Rabia auraient une plus large adaptation.

1997
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1997), no 97 , p. 65-79

Une des caractéristiques du climat semi-aride marocain est la faiblesse et l’incertitude des précipitations ainsi que sa haute fluctuation. La sécheresse dans ces zones peut survenir à n’importe quel moment. Un des moyens efficaces pour la lutte contre la sécheresse est le recours à la création de génotypes résistants à ce stress abiotique. L’objectif de ce travail est d’évaluer les performances agronomiques sous stress hydrique chez trois variétés de blé dur ((Triticum durum Desf.) : Karim, Marzak et Oum Rabia) et d’étudier les relations qui existent entre certains paramètres physiologiques et les performances agronomiques chez ces variétés. Les expérimentations ont été conduites au champ (1990-91 et 1991-92) sur un sol Vertic Calicixerol. Les niveaux de stress hydrique ont été imposés à l’aide du système d’irrigation à gradient (Line source sprinkler system). Les performances agronomiques mesurées comprenaient le rendement grain, le rendement paille et les composantes du rendement. Les résultats ont montré des différences entre variétés et entre régimes hydriques. L’interaction variété * régime hydrique n’était pas significative. Marzak a réalisé les rendements en grains et l’efficience d’utilisation de l’eau les plus élevés en régime irrigué et sec. Oum Rabia s’est distinguée par une meilleure production en biomasse. Karim était pénalisée en sec mais performante en irrigué. La forte corrélation entre la résistance stomatique et le rendement en grain indiquerait que l’utilisation de ce paramètre physiologique pour la sélection de variétés tolérantes à la sécheresse pourrait être prometteuse. La forte corrélation de la différence de température (couvert végétal-air) avec le rendement inciterait à utiliser ce critère pour évaluer la tolérance à la sécheresse des génotypes.

1999
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1997), no 98 , p. 67-81

La rareté de l’eau est la principale contrainte affectant la production de blé dur en zones semi-arides marocaines. La sélection de génotypes, basée sur les traits physiologiques de tolérance à la sécheresse, reste parmi les moyens les plus efficaces de lutte contre le stress abiotique. L’objectif fixé à cette recherche était d’évaluer des critères physiologiques impliqués dans la tolérance à la sécheresse chez trois variétés de blé dur (Triticum durum Desf.) : Karim, Marzak et Oum Rabia. L’expérimentation s’est déroulée au champ (Domaine expérimental de Sidi El Aydi, Settat) et sous serre (Centre Aridoculture, Settat) en 1990-91 et 1991-92. Au champ, les niveaux de stress hydrique ont été imposés à l’aide du système d’irrigation à gradient (Line source sprinkler system). Les dispositifs expérimentaux adoptés sous serre étaient en bloc aléatoire complet (1990-91) et en split-plot (1991-92). Les études conduites ont fait ressortir des différences entre variétés en terme de transpiration foliaire, résistance stomatique et température du couvert végétal. Marzak et Oum Rabia se sont caractérisées par une diminution de la sensibilité stomatique. En revanche, Karim a connu sous stress hydrique une forte chute de sa transpiration résultant d’une forte sensibilité stomatique. Ceci a induit une augmentation de la température des feuilles et du couvert végétal. La variété Karim paraŒt être plus sensible à la sécheresse que Marzak et Oum Rabia. Elle serait recommandée pour les zones favorables alors que Marzak et Oum Rabia auraient une plus large adaptation.

1999
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1997), no 98 , p. 83-98

Sous les conditions climatiques marocaines, la culture du colza (brassica napus l.) souffre des effets des déficits hydriques. La sélection des génotypes aptes à maintenir un niveau de rendement en grains et en huile satisfaisant, malgré une alimentation restreinte en eau, reste le moyen le plus efficace pour disposer d’un matériel végétal adapté à la secheresse. L’objet de cette revue bibliographique est de dégager les effets du déséquilibre hydrique sur la croissance et le développement du colza en vue de définir les paramétres morphophysiologiques liés à la résistance à la sécheresse. Il ressort de cette étude que ce phénomène est complexe. Il est caractérisé par une diversité des réponses de la plante au stress hydrique. La combinaison de plusieurs tests est nécessaire à l’identification des génotypes interressants. La formation de racines courtes tubérisées (rhézogènèse de sécheresse) et la régulation stomatique sous stress hydrique associé à l’osmorégulation (accumulation de solutés tels que la proline), à un stade précoce, pourraient constituer des critères de sélection ayant une corrélation certaine avec les performances des génotypes dans les conditions réelles de production.

1993
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1993), no 81 , p. 3-17

Un des moyens efficaces pour la lutte contre la sécheresse est le recours à la création de génotypes résistants à ce stress abiotique. Cependant cette création nécessite la connaissance des mécanismes de résistance à la sécheresse. Pour cela des essais ont été conduits par le laboratoire d’agrophysiologie (settat) pour caractériser certains génotypes marocains et déterminer les critères morpho-physiologiques simples de sélection. Les résultats obtenus montrent que la précocité est le critère à rechercher dans les zones arides et semi-arides du maroc. Cependant pour satisfaire les besoins des agriculteurs à savoir la production de grains et de paille, le raccourcissement de la phase ôlevée-stade bô et de la période de remplissage de grains tout en maintenant le taux de remplissage élevé semble être intéressant. En effet ce raccourcissement et la vigueur au début du cycle permettent une production de matière de sèche assez importante. La croissance rapide des plantules entre la germination et le stade b laisse plus de temps à l’élaboration de la composante nombre de grains. Le thermomètre à infra rouge semble être un outil simple et efficace de sélection pour la résistance à la sécheresse. Dans cet article les mécanismes de résistance utilisés par différents génotypes sont discutés.

1993
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1993), no 81 , p. 19-33

Cette étude vise l’évaluation des écotypes marocains de maïs en condition irriguée et en condition de déficit hydrique et l’identification des critères agro-physiologiques les mieux associés. Trente deux écotypes de maïs provenant de huit localités (Abda, Taourirt, Outat El haj, Missour, Rich, Goulmima, Erfoud) et de l’INRA ont été évalués à la station expérimentale de sidi el aydi (settat) et en pots sous serre à rabat. Les écotypes ont été comparés dans deux conditions, en irrigué o— les conditions d’alimentation hydrique sont à l’optimum et en sec. Les résultats montrent l’existence d’une grande variabilité entre les écotypes. En sec les rendements grain ont varié de 8 à 38qx/ha et la biomasse a varié de 39 à 93 qx/ha. En irrigué, les rendements grain ont varié de 27 à 77 qx/ha et la biomasse de 68 à 175qx/ha. Les écotypes de missour et goulmima se sont avérés les plus performants pour la production grain en condition d’alimentation hydrique limitante. Les origines rich et abda ont enregistré les meilleurs rendements en irrigué. Les écotypes de taourirt sont caractérisés par une homogénéité relative sous les deux conditions. Tandis que ceux d’erfoud sont les plus hétérogènes. En fin les résultats de cette étude montrent qu’aucun des critères mesurés ne peut être utilisé à lui seul pour caractériser la résistance à la sécheresse. Les populations les plus productives, en sec, se caractérisent par une précocité moyenne, un développement foliaire non excessif, vigueurs au départ et à la floraison respectivement faible et moyenne, un flétrissement moyen et une transpiration faible dans les conditions de stress accéléré en pot.

1993
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1993), no 81 , p. 35-48
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