Un essai a йtй conduit chez les agriculteurs dans une zone semi-aride du Maroc (375 mm de pluie) pour comparer la rйponse de quatre cйrйales а l’apport de l’engrais phosphatй (0, 10, 20 et 40 kg P/ha) sur un sol calcimagnйsique (Petrocalcic Palexeroll) pauvre en P (4,0 mg/kg P extrait au NaHCO3). Les quatre cйrйales йtaient l’orge cv. Arig 8, le blй tendre cv. Saada, blй dur cv. Cocorit et le triticale cv. Juanillio. La biomasse et le rendement en grain ont augmentй avec l’augmentation de la dose de P. Les rendements du blй dur йtaient infйrieurs а ceux des autres cйrйales, probablement а cause des dйgвts causйs par la cйcidomyie (Mayetiola destructor Say.). Les orges ont relativement donnй les meilleurs rendements. La teneur en phosphore du sol a subi des variations durant la saison. Cette йtude a йtй utilisйe comme un essai de dйmonstration sur la rйponse des cйrйales au phosphore pour les vulgarisateurs et les agriculteurs de la rйgion. Les rйsultats de cette йtude peuvent кtre applicables aux zones bour favorable recevant des prйcipitations annuelles de 300 а 450 mm.
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Deux essais ont йtй installйs chez les agriculteurs а Settat et а Skhour Rehamna pour йvaluer l’interaction entre la dose de semis et l’engrais azotй pour le triticale (Triticosecale). Mкme si les rendements ont йtй diffйrents d’un site а l’autre, les deux facteurs ont permis une augmentation du rendement sur les deux sites. Il y avait une interaction dose de semis x N significative а Settat et non significative а Skhour Rehamna. L’application de l’azote n’a pas compensй la rйduction causйe par la faible dose de semis, probablement en raison de la faible capacitй de tallage qui caractйrise le triticale. Dans le cas du semis а la volйe, une dose de 160 а 200 kg/ha semble кtre justifiйe quand elle est accompagnйe par une fertilisation azotйe adйquate.
Un travail prйliminaire ayant pour objectif d’йvaluer le potentiel des triticales et leur adaptation aux zones sиches du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, a йtй menй pendant six ans. Les triticales sont comparйs aux orges. Malgrй une nette amйlioration par la sйlection, les triticales ont donnй des rendements infйrieurs а la moyenne gйnйrale des essais. Toutefois, lorsque les environnements ont йtй groupйs en quatre zones gйographiques : une nord-africaine, une moyen-orientale mйditerranйenne, une moyen-orientale continentale et le reste du monde, les triticales ont donnй de meilleurs rendements dans le reste du monde. L’analyse de la stabilitй par la mйthode de Finlay et Wilkinson a montrй que les triticales ont une rйponse gйnйralement similaire а celle de l’orge dans des conditions de faible pluviomиtrie, mais n’augmentent pas sensiblement leur rendement lorsque les conditions redeviennent favorables. La performance des triticales a йtй, toutefois, supйrieure а celle des orges lorsque les conditions climatiques ont favorisй le dйveloppement des maladies et des gйnotypes а longue pйriode vйgйtative. Des localitйs ont йtй identifiйes dans lesquelles les triticales se sont montrйs plus performants que les orges locales pendant 2 ou 3 saisons.
Due a son potentiel de rendement eleve, sa resistance aux maladies et son adaptabilite aux zones marginales, le triticale peut etre une alternative ou au moins un cereale complementaire dans les zones a faible precipitation. Ce travail vise a etudier les reponses de trois varietes de triticale aux engrais azotes et phosphates dans les zones arides et semi-arides du Maroc. Une augmentation significative du rendement des trois varietes due aux apports d’engrais a ete obtenue. Les doses de 100 a 150 kg N/ha et 30 kg P/ha ont donne le meilleur rendement. Cependant, les trois varietes different dans leur reponse aux apports d’engrais. En ce qui concerne l’engrais azote, la reponse des trois varietes a la dose 100 kg N/ha etait de l’ordre suivant: Juanillo a produit plus que Drira Outcross qui elle meme a produit plus que Beagle, Alors que pour la reponse de ces varietes a la fertilisation phosphatee on a constate que Drira Outcross etait toujours mieux que juanillo qui elle meme etait mieux que Beagle. Le rendement en grain et en paille du triticale peut etre augmente d’une maniere significative par l’apport d’engrais azotes et phosphates et surtout dans les sols pauvres.
L’efficacité de la fertillisation azotée des céréales en zones arides et semi-arides de la quatité et la distribution des pluies. L’application des engrais azotés à un stade de croissance précoce permet à la culture de s’établir et de profiter au maximum des pluies précoces. Cependant, il est difficile de savoir jusqu’à quel stade de croissance on peut retarder l’apport des engrais azotés sans affecter le rendement. Les objectifs de cette étude étaient: (i) evaluer l’effet des différentes doses et de différents temps d’apport d’engrais sur les céréales en zones arides et semi-arides; (ii) quantifier les pertes d’azote par volatilisation en cas d’un apport en surface sous forme d’urée. Les traitements un apport de n étaient à differents stades de croissance de deux variétés d’orge arig-8 et tamelalt, une variété de blé juda et une variété de triticale juanillo. L’azote a été appliqué à une dose de 60 kg/ha sous forme d’ammonitrate aux stades deux feuilles, 4 feuilles, tallage, montaison et épiaison. Pour répondre au deuxième objectif, un essai a été installé parallèlement pour quantifier les pertes d’azote par volatilisation à partrir de l’urée appliquée en surface à différentes périodes avant le semis. Le rendement en grain et en matières seches de toutes les céréales n’était pas affecté par le temps d’apport de l’engrais azoté et ceci jusqu’au stade tallage. Une baisse de rendement de 22 et 27 a été observée lorsque l’apport d’azote a été retardé aux stades montaison et épiaison respectivement. Malgré leur différence en rendement, les variétés repondaient de la même façon aux apports d’engrais azotés. Les résultats obtenus nous permettront de conclure que l’application des engrais azotés aux céréales peut être retardé jusqu’au stade tallage sans réduire significativement le rendement. Les rendements obtenus des traitements concernant l’application de l’urée en surface avant le semis n’ont refleté aucune perte significative de l’azote par volatilisation.
Deux essais de désherbage chimique du triticale ôjuanilloô (x. triticosecale Wittmack) ont été installés au domaine expérimental de sidi el aidi (climat semi-aride) en 1987-88 et 1990-91 dix traitements herbicides ont été appliqués au stade 3-5 feuilles de la culture: 1) ioxynile (360 h/ha) + mécoprop (1080 g/ha). 2) bentazone (1040 g/ha) + 2,4-dichlorprop (1360 g/ha), 3) 2,4-dichlorprop (2480 g/ha), 4) dineterbe (600 g/ha) + mécoprop (1000 g/ha), 5) bromoxynil (280 g/ha) + mcpa (280 g/ha), 6) bentazone (960 g/ha), 7) isoproturon (1200 g/ha) + ioxynil (248 g/ha) + mécoprop (584 g/ha), 8) tribénuron méthyl (11,25 g/ha), 9) mécoprop (195 g/ha) + 2,4-dichlorprop (465 g/ha) + mcpa (240 g/ha), et 10) clopyralid (61,25 g/ha) + mcpa (612,5 g/ha). Neuf herbicides ont été appliqués au stade fin tallage: 1) 2,4-d ester lourd de butyl glycol (480 g/ha), 2) 2,4-d sel diméthylamine (480 g/ha), 3) clopyralide (61,25 g/ha) + mcpa (612,5 g/ha), 4) 2,4-d (330 g/ha), 5) 2,4-mcpa (600 g/ha), 6) 2,4-d (240 g/ha) + 2,4-mcpa (240 g/ha), 7) mecoprop (600 g/ha) + 2,4-d (150 g/ha), 8) 2,4-dichloprop (875 g/ha) + 2,4-mcpa (250 g/ha) + mécoprop (375 g/ha), et 9) mécoprop (260 g/ha) + 2,4-dichlorprop (620 g/ha) + mcpa (320 g/ha). Parmi les herbicides à utilisation précoce, les mélanges dinoterbe (600 g/ha) + mécoprop (1000 g/ha) et isoproturon (1200 g/ha) + ioxynil (248 g/ha) + mécoprop (584 g/ha) ont causé des chloroses sur les feuilles traitées, mais les plantes endommagées ont produit de nouvelles feuilles et repris leur croissance jusqu’à la maturité. Tous les herbicides ont réduit la densité et la biomasse des mauvaises herbes dicotylédones, en comparaison avec le témoin non desherbé. Les rendements en grain obtenus dans les parcelles traitées, sauf dans celles traitées au dinoterbe (600 g/ha) + mécoprop (1000 g/ha), ont été supérieurs à ceux récoltés dans le témoin. La plupart des traitements ont donné des rendements en paille supérieurs à ceux du témoin.
La capacite de cinq varietes de chacune des especes d'orge (hordeum vulgare l.), de ble tendre (Triticum aestivum l.), ble dur (Triticum durum desf.) et triticale (X. triticosecale Wittmark) vis-a-vis des mauvaises herbes a ete etudiee au domaine experimental de sidi el aidi (climat semi-aride) en 1987-88 et 1988-89. Cette etude a ete basee sur les taux de reduction de la densite et de la biomasse de mauvaises herbes dus a la presence de la culture en comparaison avec des parcelles non cultivees. La pluviometrie a ete de 471 et 336 mm respectivement en 1987-88 et 1988-89. Le peuplemment moyen de la culture a ete de 236 plantes/m2 en 1987-88 et de 173 plantes/m2 en 1988-89. La densite moyenne des mauvaises herbes a ete de 77 plantes/m2 en 1987-88 et de 579 plantes/m2 en 1988-89. L'orge, le ble dur, le ble tendre et le triticale ont cause des taux de reduction de la densite des mauvaises herbes respectivement de 92, 44, 58 et 27 en 1987-88 et 30, 25 , 31 et 31 en 1988-89. Le taux de reduction de la biomasse des mauvaise herbes du a la presence de la culture a ete de 94, 91, 72 et 69 respectivement pour l'orge, le ble tendre, le triticale et le ble dur en 1987-88. Les resultats de cette etude ont demontre que toutes les varietes ont la capacite de reduire la densite et la biomasse des mauvaises herbes. Les varietes d'orge ôrabat 071ô,ôacsad 60ô, ôasniô et ôtamelaltô ont fortement reduit la densite et la biomasse des mauvaises herbes en 1987-88. Le peuplement de la culture, la densite des mauvaises herbes et les conditions climatiques ont ete les facteurs les plus importants dans la competitivite des varietes à l'egard des mauvaises herbes.