La présente étude permet d'évaluer le système non-labour, avec des variantes faisant intervenir les rotations des cultures et la gestion des résidus, pour son potentiel à améliorer le statut organique du sol dans le semi-aride marocain. Des expérimentations sont conduites au champ, depuis 1994, dans le but de suivre les effets du système de travail du sol, de la rotation et des résidus sur les paramètres de la qualité d'un sol calcimagnésique à caractère vertique. La conception expérimentale inclut la comparaison de parcelles soumises simultanément au labour conventionnel (LC) ou non-labour (NL), des rotations biennales (Blé-Blé «BB» et Jachère-Blé «JB») ou triennale (Jachère-Blé-Orge «JBO») et des niveaux de résidus différents sous NL : 0 t/ha (NL), 1 t/ha (NL) et 6 t/ha (NL,). Les résultats obtenus au bout de cinq années d'expérimentation montrent un effet positif sur le statut organique du sol du Non-Labour (NL) par rapport au Labour Conventionnel (LC), surtout près de la surface du sol. En effet, dans l'horizon 0-5 cm, la séquestration du carbone organique sous NL1 tend vers une amélioration (1.73%) par rapport au LC (1.66%). Alors que dans le même horizon, le carbone de la matière organique particulaire enregistre des différences plus significatives sous NL1 (0.92%) par rapport au LC (0.80%). En terme d'azote total et particulaire, les différences restent faibles entre NL1 (0.14% et 0.07%) et LC (0.13% et 0.07%). Les différences enregistrées diminuent avec la profondeur. Le pH (KCl) du sol a enregistré une baisse (0.05 unité) très significative sous NL1 dans les trois horizons étudiés par rapport au LC. La gestion des résidus a permis d'améliorer les différents indicateurs étudiés sous NL, et on a constaté d'une façon générale que le taux d'amélioration de ces indicateurs était proportionnel au taux de résidus laissés en surface, alors que l'exportation totale des résidus rendait NL moins avantageux que LC. La rotation JBO (mieux adaptée aux exigences des exploitations dans la région de la Chaouia) a permis une amélioration intermédiaire par rapport au BB et JB. Par conséquent, cinq années ont été suffisantes pour distinguer les influences du travail du sol, de la rotation et des résidus de récolte sur le statut organique du sol.
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l’auteur etudie les avantages respectifs des semis en place et des semis en pepiniere des tomates de primeur et recherche quelle est l’epoque optimum pour effectuer ces semis dans le souss. Des resultats des essais il ressort que les semis en place ameliorent la precocite, les rendements et la croissance des plantes. En ce quI concerne le calibre des fruits, les semis en place sembleraient donner des fruits plus petits. Conjointement a ces essais, l’action des traitements hormonaux a ete etudiee. Les resultats n’ont pas ete vraiment concluants. Il semble toutefois que ces traitements pourraient procurer, mais dans une moindre mesure, des avantages analogues a ceux que donne le semis en place. L’auteur conclut en preconisant dans le souss et peut-etre aussi dans la zone littorale les semis en place. La meilleure epoque de semis dans le souss, se situe, a son avis, entre le 1er octobre et le 1er novembre, plus specialement vers le 15 octobre. Pour les semis en place cette date peut etre repoussee jusqu’au 1er novembre.