La sécheresse est l'une des causes principales de la faible productivité chez les céréales à petites graines et spécialement le blé dur (Triticum Durum. Desf). La compréhension des mécanismes d'adaptation à une alimentation en eau déficitaire s'avère nécessaire afin de sélectionner des variétés tolérantes au stress hydrique. L'objectif de ce travail consiste à évaluer l'effet du stress hydrique sur différents paramètres physiologiques, biochimiques et morphologiques chez 4 variétés de blé dur connues pour leurs différences en ce qui concerne la réponse au stress hydrique. Ces variétés ont été soumises à une contrainte hydrique provoquée par un arrêt d'irrigation. A l'échelle de la plante entière, la hauteur de la tige et la longueur du col de l'épi ont été mesurées. A l'échelle moléculaire, le taux d'accumulation de certains osmo-régulateurs impliqués dans l'ajustement osmotique ont été mesurés. Ceux-ci sont: la proline, les glucides solubles et les acides aminés libres totaux. Les résultats obtenus montrent que le déficit hydrique a causé une chute de la hauteur de la tige, de la longueur du col de l'épi, une diminution de la teneur en eau, une accumulation de certains solutés compatibles, et par la suite, une variabilité intervariétale a été mise en évidence.
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Le présent travail est une contribution à l'étude des problèmes de gestion des irrigations des agrumes dans le contexte édapho-climatique d'El Menzeh dans la région de Gharb. L'essai a été conduit dans le Domaine Expérimental El Menzeh. Cette étude a été portée sur les arbres de Navel greffé sur le citrange Troyer planté sur un sol sableux et dont le système d'irrigation est converti en micro-jet en 2006. Cette étude a pour objectifs de déterminer les besoins en eau et les effets de la dose d'irrigation sur la croissance, la production et la qualité des fruits des agrumes. Cinq niveaux d'irrigation ont été testés (120%, 100%, 80% 60% et 40% d'ET). Les résultats acquis à travers les observations sur le végétal et le fruit montrent que la réduction de la dose d'irrigation a provoqué une diminution de la croissance végétative, du calibre final des fruits et du rendement en jus et enfruits. Par contre, elle a amélioré le taux de sucre et l'indice de maturité (taux de sucre! acidité). L'apport d'une dose d'irrigation réduite à 80% d'ET.c a pu maîtriser l'excès de vigueur mais elle n'a pas eu d'effet ni sur le rendement ni sur la qualité des fruits.