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El Haddoury, J. (INRA, BP 589 Settat (Maroc) centre régional de Settat Laboratoire de biotéchnologie); Amri, A. (INRA, BP 589 Settat (Maroc) centre régional de Settat Laboratoire de biotéchnologie); Lhaloui, S. (INRA, BP 589 Settat (Maroc) centre régional de Settat Laboratoire de biotéchnologie); Nsarellah, N. (INRA, BP 589 Settat (Maroc) centre régional de Settat Laboratoire de biotéchnologie)

2005
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2005), no 113 , p. 3-13

Dans le cadre de la production de plantes haploides doublées du blé dur (Triticum turgidum ssp. durum) par culture in vitro d’ovaires non fécondés, nous avons étudié pour neuf génotypes l’effet de deux milieux de culture, MS et CI 7. Aussi a-t-on analysé, pour ces deux milieux, l’action de trois concentrations de 2,4-D (acide 2,4 dichlorophénoxyacétique) : 2, 3.5 et 5 mg.L-1, en combinaison avec quatre concentrations en saccharose: 45, 60, 90 et 120 g.L-1. Parmi les différents facteurs étudiés, l’effet du génotype est très déterminant, cependant divers autres facteurs (la nature du milieu de base, les quantités de saccharose et du 2,4-D) agissent en interaction avec le génotype sur la capacité gynogénétique. A partir des neufs génotypes étudiés, 67 plantes toutes chlorophylliennes sont régénérées et seul le cultivar ’Acsad’ s’est avéré récalcitrant.

2005
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2005), no 113 , p. 15-27

Une enquête auprès de 107 exploitants, ayant des champs de blé dur ou blé tendre infesté par les adventices, a été conduite dans le périmètre irrigué du Tadla en avril 1997. L’objectif était d’identifier les raisons qui empêchent les céréaliculteurs à avoir des champs sans adventices. Parmi les 175 parcelles cultivées par les exploitants enquêtés, 71 pour cent ont fait l’objet de traitements contre les adventices dicotylédones, 32 pour cent ont été traitées contre les graminées et 26 pour cent sont restées sans désherbage. Tous les exploitants enquêtés disposent d’un pulvérisateur à dos, 20 pour cent possèdent un fût d’une capacité de 200 litres (ouvert en haut) et employé pour préparer la bouillie. Les dix raisons qui ont empêché les exploitants, selon leur jugement, d’avoir des champs sans adventices sont: 1) la faible infestation par les adventices (24 pour cent des réponses), 2) le prix élevé des herbicides (15 pour cent), 3) la coupure de l’eau d’irrigation (13 pour cent), 4) le dépassement du stade approprié des traitements herbicides (12 pour cent), 5) l’inefficacité des traitements herbicides (11 pour cent), 6) la difficulté de reconnaŒtre les adventices graminées au stade plantule (8 pour cent), 7) la préoccupation des exploitants par d’autres activités (5 pour cent), 8) le manque de ressources financières pour acheter les herbicides (4 pour cent), 9) l’absence du propriétaire des parcelles de blé à l’époque du désherbage (3 pour cent), et 10) le désintéressement de certains exploitants à cultiver le blé (3 pour cent).

2001
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2001), no 103 , p. 61-70

Ce travail concerne la synthèse de 117 essais de désherbage chimique du blé dur (Triticum durum Desf.) réalisés dans 8 provinces et 4 périmètres irrigués entre 1970-71 et 2000-01 : 86 essais en bour et 31 en irrigué. Un total de 89 essais a été conduit dans les domaines de l’état et 28 essais chez les agriculteurs. Un total de 45 herbicides composés d’une, de deux ou de trois matières actives a été testé dans les essais en milieu bour et 15 herbicides testés dans les essais irrigués. Les densités des adventices estimées au stade épiaison de la culture dans les parcelles non désherbées ont varié entre 6 et 741 plantes/m2, et les poids secs ont varié entre 50 et 7990 kg/ha. Les pertes en rendement grain du blé dues aux adventices ont varié entre 0 etl00 pour cent en bour et entre 0 et 80 pour cent en irrigué. Les gains de rendement grain dus au désherbage ont dépassé 100 pour cent dans 8 essais en bour et dans 2 essais irrigués. Ils ont dépassé 100 kg/ha dans 100 pour cent des essais irrigués et dans 70 pour cent des essais en bour. Ils ont dépassé 1000 kg/ha dans 24 essais irrigués (77 pour cent) et 15 essais en bour (17 pour cent). Les rendements en paille ont dépassé 1000 kg/ha dans 10 essais irrigués et 6 essais en bour. Selon les prix actuels des grains du blé dur, des herbicides et de la main d’ouvre, le désherbage chimique avec les herbicides anti-dicotylédones a été rentable dans 100 pour cent des essais irrigués et dans 70 pour cent des essais en bour. Le désherbage avec les anti-graminées a été rentable dans 97 pour cent des essais irrigués et dans 44 pour cent des essais en bour. L’amélioration des rendements en grain et en paille a été évidente quand le désherbage chimique a été associé à d’autres techniques agricoles performantes. La formation des agriculteurs dans les domaines de reconnaissance des adventices au stade plantule, du choix des herbicides et des techniques d’application est nécessaire pour la généralisation du désherbage chimique du blé dur au Maroc.

2002
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2002), no 106 , p. 11-38

La cécidomyie ou mouche de Hesse Mayetiola destructor (Say) est un ravageur important des blés en Afrique du Nord, Amérique du nord, Europe de l’ouest et dans le bassin méditerranéen. Au Maroc, les pertes annuelles causées par ce ravageur ont été estimées à 36 pour cent en moyenne mais l’attaque peut occasionner la perte totale de la récolte si le semis est tardif et / ou si la saison est sèche. La résistance génétique est le meilleur moyen de lutte dans les zones pluviales. Chez le blé dur, aucune source de résistance aux populations marocaines n’a été trouvée bien que de nombreuses accessions de collections mondiales et régionales aient été évaluées. Plusieurs gènes de résistance ont été trouvés chez le blé tendre. Les génes de résistance localisés sur les génomes A et B du blé tendre sont transmissibles au blé dur. L’objectif de ce travail était de transférer certains gènes de résistance du blé tendre dans des variétés de blé dur en sauvegardant les caractéristiques classiques du blé dur en terme d’adaptation et de qualité du grain. La méthode de rétrocroisement multiple a été utilisée. Commencé en 1989-90, ce programme a abouti à l’introgression de génes H5, Hll, et du gène de la source ’P1321644’ de résistance à la cécidomyie dans des lignées de blé dur adaptées.

2003
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2003), no 107 , p. 47-57

Dans les 119 relevés floristiques réalisés dans les champs de blé dur, blé tendre et orge dans le périmètre du Tadla durant les campagnes agricoles 1980-81,1981-82 et 1982-83, 269 espèces de mauvaises herbes ont été identifiées. Ces espèces appartiennent à 43 familles botaniques et dont 86 pour cent sont des dicotylédones. Les cinq Poaceae annuelles les plus importantes ont été Avena sterilis, Bromus rigidus, Lolium rigidum, Phalaris brachystachys et P. minor. Les dix mauvaises herbes vivaces les plus importantes ont été Arisarum vulgare, Convolvulus althaeoides; C. arvensis, Gladiolus italicus, Launaea nudicaulis, Muscari comosum, Ornithogalum narbonense, Silene vulgaris, Solanum elaeagnifolium et Ziziphus lotus. Les dix dicotylédones annuelles les plus importantes ont été Anagallis foemina, Calendula arvensis, Chrysanthemum coronarium, Diplotaxis assurgens, Medicago polymorpha, Melilotus sulcata, Papaver rhoeas, Sinapis arvensis, Vicia benghalensis et V, sativa. Toute stratégie de désherbage du blé et de l’orge dans le périmètre du Tadla doit prendre en considération la prédominance des mauvaises herbes graminées et dicotylédones.

2000
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2000), no 102 , p. 49-57

La distance généralisée de Mahalanobis D2 est utilisée comme critère de distinction entre cinq populations de blé dur décrites par quatre variables quantitatives. L’expérimentation a été menée sur deux années (1993-94 et 1994-95) dans l’exploitation agricole Dehal Nouari située au nord de Sétif (Algérie). Les résultats (de cette analyse) indiquent que parmi les quatre variables étudiées, la longueur du grain et de l’épi constituent les variables les plus importantes ou les plus discriminantes. Les populations Oued-Zenati 368 et Bidi 17, constituent le seul couple non distinct ou similaire. Cette ressemblance s’explique davantage par leur généalogie commune. Les autres populations sont, au contraire, distinctes l’une de l’autre.

2001
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2001), no 103 , p. 31-38

Afin de mettre au point des marqueurs biochimiques et moléculaires de grand apport dans l’amélioration des céréales, la variabilité génétique montrée par 7, 12, 1 et 4 variétés de blé tendre, blé dur, triticale et orge, respectivement, est évaluée par analyse électrophorétique du polymorphisme de 6 systèmes enzymatiques correspondant aux peroxydases (POX), estérases (EST), glutamate oxaloacétate transaminase (GOT), leucine aminopeptidase (LAP), phosphatases acides (ACP) et endopeptidase (ENP). Les enzymes sont extraites, dans la plupart des cas, à partir des feuilles, dans le tampon TAMET (pH 7.0) dilué au 1/2. Les zymogrammes obtenus après révélation sur gel de polyacrylamide sont plus ou moins polymorphes (2 à 8 phénotypes électrophorétiques). Aucune variation intravariétale n’a été détectée. Une clé d’identification, basée sur les différents phénotypes d’isoenzymes révélées, a été établie. Elle permet de distinguer 50 des variétés étudiées en utilisant comme matériel végétal de jeunes plants de différentes céréales. A l’exception de ® Karim ¯ variété tunisienne de blé dur, tous les cultivars de la même espèce mais d’origine étrangère sont complètement identifiés; alors que les variétés marocaines tendent à former des groupes. Les orges n’ont en commun avec les autres céréales qu’un seul phénotype (A) de LAP, existant aussi chez le blé dur et le triticale. Les affinités d’association entre différentes variétés sont discutées dans ce travail.

1996
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1996), no 95 , p. 9-19

Quatre essais de désherbage du blé dur et du blé tendre ont été réalisés au domaine expérimental de Khémis Zemamra en 1994-95 et 1995-96. L’objectif est d’étudier l’effet du désherbage chimique sur le niveau de propreté et l’humidité des grains de blé après la récolte mécanique. La récolte des parcelles désherbées et celles non désherbées a eu lieu avec la moissonneuse-batteuse à la maturité des cultures. Les résultats ont montré que le désherbage chimique au stade début tallage avec Granstar (matière active : Tribénuron méthyl) a) a réduit la densité des mauvaises herbes de 78 à 92 , b) a permis d’avoir des gains atteignant 81 du rendement grain, et c) a réduit le poids sec des semences des mauvaises herbes présentes dans les grains de 90 à 99 . Par contre, la présence des mauvaises herbes à la récolte a significativement augmenté l’humidité des grains de blé. Les quantités de grains de blé récupérées avec la paille ou tombées par terre après le passage de la moissonneuse-batteuse n’ont pas été affectées par le désherbage. Le désherbage chimique est donc un moyen pour accroŒtre le rendement, faciliter la récolte mécanique et obtenir une récolte de grains et de paille propres.

1997
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1997), no 96 , p. 47-53

En zones semi-arides marocaines, la production du blé dur est fréquemment affectée par le manque d’eau et les fortes fluctuations de la pluviométrie. Parmi les solutions à cette sécheresse systématique, la création de génotypes résistants parait prometteuse. Peu d’études sur le blé dur ont montré que les génotypes résistants et sensibles à la sécheresse différent significativement par leur traits physiologiques. La présente étude s’est fixée comme objectif d’évaluer des critères physiologiques de tolérance à la sécheresse chez trois variétés de blé dur (Triticum durum Desf.) : Karim, Marzak et Oum Rabia. L’expérimentation s’est déroulée sous serre au Centre Aridoculture de Settat durant les années 1990-91 et 1991-92. Les dispositifs expérimentaux adoptés étaient en bloc aléatoire complet (1990-91) et en split plot (1991-92). Les paramètres physiologiques mesurés comprenaient le potentiel hydrique, le potentiel osmotique et le contenu relatif en eau. Les études ont fait ressortir des différences entre les variétés testées. Les trois variétés se sont caractérisées par un abaissement de leur potentiel hydrique sous déficit hydrique. De plus, Marzak et Oum Rabia ont montrées une baisse de leur potentiel osmotique (avec une forte baisse chez Oum Rabia) et un maintien de la turgescence. En revanche, la variété Karim considérée sensible à la sécheresse a montré une baisse de son potentiel hydrique mais son potentiel osmotique est resté inchangé ce qui a induit une forte diminution de son contenu relatif en eau surtout lorsque le stress hydrique s’est accentué. La forte corrélation entre le potentiel osmotique et le contenu relatif en eau souligne la capacité d’Oum Rabia à faire chuter rapidement son potentiel osmotique et de garder une turgescence élevée sous stress hydrique. De plus, la relation entre le contenu relatif en eau et le potentiel hydrique prouve que Oum Rabia et Marzak gardent élevé leur contenu relatif en eau sous déficit hydrique par rapport à Karim. En conclusion, cette étude montre une différence de comportement entre les trois variétés de blé dur concernant les traits physiologiques mesurés. Chaque variété utilise une stratégie différente d’adaptation au stress hydrique. Karim, la variété qui paraŒt être plus sensible à la sécheresse, serait recommandée pour les zones favorables alors que Marzak et Oum Rabia auraient une plus large adaptation.

1997
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1997), no 97 , p. 65-79

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