La majorité des sols des zones arides et semi-arides ont été identifiées déficients en azote. Des sols déficients en phosphore sont aussi présents mais à une fréquence moins. Cette étude a été conduite pour déterminer l’effet des engrais azotés et phosphatés sur la culture de l’orge en zones arides et semi-arides. Cinq doses d’azotes (0, 30, 60, 90, et 120 kg n/ha) et quatre doses de phosphore (0, 10, 20, et 30 kg p/ha) ont été testées sur la variété d’orge arig-8 dans deux sites différentes, (settat et skhour rehamna). Les deux éléments et leur interraction avaient un effet significatif sur tous les paramètres du rendement. Ces résultats montrent l’importance de ces deux éléments dans la nutrition de la culture de l’orge en zones arides et semi-arides. Cependant, l’azote a été l’élément nutritif principal, limitant le rendement après l’eau dans la plupart des sols sauf dans les sols ayant une légumineuse comme précédent culturale et/ou contenant plus de 10 ppm no3-n avant la mise en place de la culture.
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Evaluation de la fertilite des sols de 5 statios experimentales de la chaouia, abda et doukkala, a travers l’etude de la biomasse, les principales substances nutritives, les microelements, et dans certains cas le niveau de salinite. Les resultats montrent une augmentation du taux d’azote nitrite, du phosphore et du potassium en raison de l’utilisation continue des engrais.
Presentation des resultats de l’analyse de quelques echantillons du sol dans la zone de la chaouia, settat et khouribga en vue de determiner leur niveau en elements nutritifs, et ce a partir des cartes pedologiques.
Les communications presentees lors du seminaire sur la calibration des analyses du sol (n et p) concernent les aspects suivants: calibration des analyses du sol en azote et phosphore, potentiel de mineralisation d'azote organique dan differents types de sols de la chaouia, etat du phosphore dans les principaux sols de la chaouia, fumure azotee sur ble et orge en zone semi-arides et adaptation de la methode Ă´drisĂ´ au laboratoire de nutrition minerale de l'inra rabat.
Expose sur les differents aspects de fertilite des sols se rapportant aux concepts de mobilite et d’immobilite des elements nutritifs ainsi que l’interpretation des analyses du sol.
Les horizons d’accumulation de fer des ferrisols xerotheriques (petroferric ochraqualfs) conferent a ces sols leurs proprietes physico-chimiques particulieres. La genese de ces horizons est a la fois actuelle et sub-actuelle et resulte de l’accumulation relative et/ou absolue du fer entre les horizons ochriques (alco) et les horizons argilliques (btg). Leur repartition dans les solums et leur genese, liees aux horizons sus- et sous-jacents ont conduit l’auteur a reconsiderer le role de ces horizons en typologie des sols du maroc. Il propose une definition basee sur des criteres morpho-analytiques et genetiques de l’horizon petroferrique. Celui-ci pourrait etre retenu comme horizon diagnostique, soit comme critere de base pour la classification des sols selon ôsoil taxonomyô (1975). L’organisation micro-morphologique de cet horizon ainsi que la nature de ces constituants, plaident en faveur de sa formation in situ, par exportation des argiles deferrifiees et accumulation du fer, regies par l’alternance des processus d’oxydo-reduction (ferrilyse). D’un point de vue agronomique, la presence de l’horizon petroferrique a mi-profondeur des solums constitue l’une des contraintes majeures a leur mise en valeur. Celle-ci implique le drainage, le defoncement de l’horizon petroferrique, et une fumure de fond pour toute culture.
Dans cette note l’auteur etudie le role de divers constituants du sol sur les valeurs de la capacite d’echange de bases des sols de la plaine du sais. Pour se rendre compte de leur influence il a compare la capacite d’echange de bases des sols naturels a celles des echantillons dans lesquels les divers constituants ont ete elimines. Les resultats des mesures de la capacite d’echange de bases ont ete controles par l’analyse thermique differentielle et les rayons x.
Dans le present travail, l’auteur etudie les variations au cours de l’annee des temperatures relevees a vingt, quarante et soixante centimetres de profondeur dans un sol sableux (r’mel) du jardin d’essais de la recherche agronomique de rabat. Ces temperatures sont comparees a celles enregistrees sous abri et a vingt centimetres du sol. Les resultats des mesures sont presentes sous trois aspects complementaires: - les variations thermiques au cours de l’annee; - les profils thermiques; - le regime thermique. Ce dernier est base sur la repartition des isothermes suivant la verticale. Il se degage ainsi des zones d’equilibre thermique, distinctes de l’enregistrement sous abri: zones stationnaires et noyaux isothermiques dont l’importance biologique est a souligner. Un noyau isothermique estival et une zone stationnaire hivernale se remarquent durant le jour a vingt centimetres du sol. Un noyau isothermique estival, a vingt centimetres dans le sol, et hivernal, a vingt centimetres du sol, peuvent etre observes la nuit alors que des temperatures stationnaires se remarquent a vingt centimetres dans le sol en hiver et a vingt centimetres du sol en ete. D’autres mecanismes regissant l’interaction des temperatures de l’air et du sol sont rapidement discutes. Des conclusions d’ordre pratiques sont soulignees.
Dans la presente note, l’auteur etudie la repartition du calcaire, un des eleements de base de la classification des sols, dans les fractions granulometriques sableuses et graveleuses (superieures a 0,2 mm0 de cinq sols argileux du gharb. L’evolution du profil calcaire conduit a la longue, d’une part, a la decalcarisation du profil avec formation d’une zone d’accumulation profonde et, d’autre part, a l’individualisation du calcaire sous forme de granules, processus analogue a celui de l’encroutement. La presence d’argile montmorillonitique ne semble pas entraver le developpement normal de ce processus. Le degre d’evolution du profil calcaire ne parait se traduire, outre l’intensite de son lessivage et de son accumulation en profondeur d’une part, et l’accroissement du nombre de granules, d’autre part, que par l’augmentation de la taille des agglomerats. Dans les sols evolues du gharb, le niveau d’accumulation des granules ne correspond pas obligatoirement a la zone d’enrichissement en calcaire. Il se place au-dessus cette zone. Toutefois, ces granules peuvent se former dans toute la masse du sol et a tous les niveaux, meme dans les sols jeunes. Il est donc necessaire de tenir compte, dans la classification des tirs, des caracteres de leur profil calcaire en prenant en consideration, d’une part, son degre de differenciation suivant la profondeur et, d’autre part, l’intensite du concretionnement.
Les resultats des analyses des feuilles, des sols et des eaux d’irrigation obtenus au maroc, mettent en evidence un exces de calcium dans les feuilles par rapport aux autres elements.