Les contaminations bactériennes de tissus de vitro-plants de palmier dattier, provoquées par des bactéries du genre Bacillus, bactéries endophytes et sporulantes, se manifestent en tube sous forme soit de voile soit de film blanc ou jaune. Sur onze antibiotiques et huit antiseptiques testés pour leur activité contre les cultures bactériennes pures et sur le tissu des vitro-plants, deux antibiotiques, la Novobiocine 20 ?g/ml et la combinaison novobiocine 20 ?g/ml + Gentamycine 10 ?g/ml se sont avérés efficaces pour maintenir propres les vitro-plants contaminés. Après repiquage sur milieu physiologique normal sans produits antibiotiques, la croissance bactérienne reprend et 95 des vitro-plants sont recontaminés. Les produits antiseptiques tels que l’azide de Na et le thimerosal se sont avérés phytotoxiques aux doses bactéricides.
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Au Maroc, la lutte contre la teigne de l'olivier est basée sur les traitements insecticides conventionnels. L'objectif de ce travail est de trouver une alternative à cette méthode de lutte par l'essai de contrôle microbiologique. Nous avons utilisé le Fenthion 50%
Au Maroc, la lutte contre la teigne de l'olivier est basée sur les traitements insecticides conventionnels. L'objectif de ce travail est de trouver une alternative à cette méthode de lutte par l'essai de contrôle microbiologique. Nous avons utilisé le Fenthion 50% (Lebaycid, dose: 150 cc/hl) comme produit de référence et la lutte microbiologique à base de Bacillus thuringiensis (Bactospeine PM) à la dose de 70 g/hl. Durant trois campagnes agricoles (1994-95, 1995-96, 1996-97), des essais de traitements comparatifs ont été conduits dans le Haouz à Aït Ourir et à Tamellalet à l'aide du fenthion et de B. thuringiensis. Les taux d'infestation par les larves de la teigne ont été notés avant et après les traitements. Les résultats montrent que B. thuringiensis permet de réduire les taux d'infestation jusqu'à 70% à 80% par rapport au témoin, alors que le Fenthion entraine une réduction plus significative de l'infestation pouvant atteindre une moyenne de 96%.
Des contaminations bactériennes affectent les tissus du palmier dattier en culture in vitro. La recherche de l’origine du Bacillus contaminant a révélé leur endophytisme. L’utilité d’un test de dépistage est donc nécessaire. Le milieu de culture des tissus adapté et enrichi par la peptone (260 mg/l) et l’extrait de levure (80mg/l) est mis au point pour détecter ces contaminants. Il permet l’extériorisation rapide des contaminations en 1 à 4 jours seulement au lieu d’une semaine voire même des mois pour le milieu de culture non enrichi. La lutte contre ces bactéries contaminantes est effectuée par des antibiotiques, mais l’efficacité de ces derniers nécessite des mesures d’accompagnement telles que: - Le nettoyage des tissus contaminés par rinçage dans l’eau distillée stérile dans un premier stade qui permet de diminuer la population bactérienne, et ensuite en solution aqueuse d’antibiotiques pour lutter contre ces bactéries avant même la mise en culture des tissus en tubes. - La stérilisation particulière du matériel (scalpels et pinces pendant 2h. à 180?C!) contaminés par ces bactéries sporulantes en utilisant le bec benzène et l’alcool 95? s’avère très efficace au moment de leur emploi. - La lutte contre ces contaminations en utilisant toutes ces précautions sont autant efficaces que les tissus sont jeunes.
Dans le but de développer une stratégie de lutte biologique contre la sclérotiniose, l’antagonisme de certaines espèces de Trichoderma et Gliocladium à l’égard des hyphes et des sclérotes de Sclerotinia sclerotiorun a été étudié. Les tests d’antagonisme in vitro montrent la sensibilité du pathogène à l’égard des différents mécanismes déployés par les antagonistes. Les Trichoderma agissent par compétition et mycoparasitisme en produisant des enroulements autour des hyphes de l’hôte avec pénétration, alors que G. roseum attaque principalement par antibiose en produisant des métabolites antifongiques. L’activité antagoniste des champignons testés est nettement influencée par la température et le pH du milieu. Les Trichoderma sont plus efficaces à inhiber le pathogène à une température de 25?C et à des pH acides, contrairement à l’espèce G. roseum qui est plus active à des pH basiques et à une température plus basse (15?C). Plusieurs réactions ont été observées chez les hyphes de l’hôte telles que la vacuolisation, la désintégration, le brunissement des hyphes et la sécrétion de masses gélatineuses. Ces deux dernières manifestations, observées uniquement chez les hyphes non parasités, pourraient être le résultat d’une réaction de défense du pathogène à l’attaque des antagonistes. En culture liquide, les différents antagonistes ont produit des métabolites capables d’inhiber la croissance in vitro du S. sclerotiorum ainsi que de plusieurs autres champignons phytopathogènes. La purification partielle de ces métabolites par CCM a révélé que les fractions actives ont des Rf situés entre 0,73 et 0,82. L’expérience visant la destruction des sclérotes dans le sol en utilisant les antagonistes sous formulation ôBran Acid-Fermentation Biomassô a montré que les espèces de Trichoderma et de Gliocladium sont capables de détruire les sclérotes du pathogène avec des taux variant entre 38 et 64 pour cent.
Deux essais ont été entrepris pour déterminer l’époque de traitement fongicide contre la septoriose du blé en irrigué, au niveau du domaine expérimental de Tazi durant les campagnes agricoles 1995-96 et 1996-97. Les conditions climatiques étaient favorables au développement de la maladie. Les essais de lutte chimique ont mis en évidence l’intérêt du choix de la période de traitement. Les résultats obtenus montrent que l’apport du produit au stade montaison ou gonflement a permis une amélioration de l’efficacité du fongicide qui s’est traduite par une réduction de la sévérité de la maladie suivi d’un accroissement du rendement avec une bonne qualité grainière.
Deux essais ont été mis en place au niveau du domaine expérimental de Tazi et conduits en irrigué, durant les campagnes agricoles 1995-96 et 1996-97. Les différentes opérations culturales (travaux du sol, traitements, récolte ... ) ont été bien menées et à temps. Les conditions climatiques étaient favorables au développement des septorioses sur céréales. Ainsi, dès le stade tallage, la maladie était présente dans toutes les parcelles élémentaires. Au stade o— nous avons réalisé les observations, l’incidence de la maladie au niveau des parcelles traitées était de l’ordre de 70 à 90 pour cent plus ou moins similaire au témoin non traité. L’apport des produits par pulvérisation foliaire en deux applications (montaison, gonflement) a pu réduire la sévérité de la septoriose de plus de 90 pour cent par rapport au témoin sans fongicide. Pour les autres paramètres étudiés (rendement et poids de 1000 grains), il y’ avait des différences parmi les traitements fongicides utilisés. En général, les meilleurs rendements ont été obtenus lors de traitement des parcelles avec l’association de fongicides systémiques de deux familles différentes et les graines produites étaient de très bonne qualité par rapport au témoin.
L’enquete sur la tuberculose de l’olivier, maladie bacterienne causee par pseudomonas syringae pv. savastanoi, dans la region de zerhoun (Maroc) a revele que 32 des oliveraies sont atteintes. La commune de mghassiyinne est la plus infestee. Cette enquete a permis par la meme occasion, l’actualisation des donnees monographiques de la region oleicole de zerhoun. Des conseils sont donnes sur la conduite a tenir pour eviter la propagation de la maladie.
En 1991, des attaques de mildiou sur tournesol (cause par plasmopara helianthi) ont ete observees au maroc. Un prelevement a ete effectue et l’isolat a ete identifie. Il s’agit de la race 1 (race europeenne). Les auteurs proposent des mesures a prendre afin d’en limiter l’extension.