Un essai a été réalisé de 1986 à 1988 pour étudier l’effet de l’écartement entre les lignes sur la productivité de deux variétés de tournesol : Oro 9 et Record. Six traitements ont été comparés : le semis à la volée (témoin) et cinq écartements entre les lignes de 20 cm; 40 cm; 60 cm; 80 cm et 100 cm. L’écartement de 60 cm semble le plus intéressant avec une augmentation de rendement de 60 par rapport au témoin.
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Apercu sur le mildiou particulierement les degats causes sur la culture du tournesol, les symptomes et la sensibilite des varietes de tournesol Ă cette maladie.
Le tournesol est la principale culture oléagineuse annuelle au Maroc, dont plus de 60% de la superficie globale qui lui est réservée se trouve dans la région du Gharb. Des enquêtes ont eu lieu dans la zone du Gharb en /999. Deux principaux objectifs ont été fixés, enquêter sur 1'utilisation des semences autoproduites (ou de ferme) de tournesol et collecter des populations locales issues de cette pratique. L'enquête a concerné un ensemble de 59 agriculteurs de différents âges appartenant à différentes communes rurales de la province de Kénitra. Les résultats de cette étude ont montré que le tournesol occupe une place importante dans l'assolement de la région enquêtée, allant de 50 à 80% de la superficie cultivée. Les agriculteurs, de toutes les strates de superficie, pratiquent l'autoproduction de semences de tournesol. Le taux de l'autoproduction oscille entre 42% chez les agriculteurs ayant plus de 60 ha et 90% chez le reste des agriculteurs, notamment ceux ayant moins de 30 ha. La majorité des agriculteurs enquêtés (68%) ont affirmé qu'ils avaient commencé cette pratique il y a déjà plus de 15 ans. Le coût de revient des semences certifiées estimé élever par les agriculteurs s'avère la cause principale de cette pratique selon 48% de l'échantillon. Par contre 34%, environ, l'utilisent pour la bonne productivité et l'adaptation que montre le matériel autoproduit. Après la récolte, en général, les grains sont triés en deux ou trois lots et sont destinés soit à la consommation de bouche, soit à la semence ou à la trituration. Pour le choix de semences, le calibre moyen de grains est le critère de sélection le plus adopté (66% des agriculteurs). Au terme de ces prospections, une trentaine de populations de tournesol issues de semences de ferme ont été collectées.
Pour permettre la culture de tournesol d’eviter le stress hydrique de fin du cycle, la strategie du semis precoce parait interessante. Pour verifier cette hypothese, des essais ont ete realises avec differentes dates de semis, dont une date est tres precoce. Douze varietes ont ete semees en Novembre, Fevrier et Mars dans deux sites. La comparaison de la productivite conduit a ecarter d’une maniere generale des semis de Mars. Ceux de Fevrier sont les meilleurs sur le plateau des Zaers tandis que, dans le Sais, ils n’ont d’interet que pour les genotypes a cycle court. Dans cette region, les meilleurs rendements en grain et huile sont obtenus pour des semis de Novembre de varietes a cycle long.
Etude sur les maladies fongiques de la tournesol au maroc. La maladie la plus redoutable est le mildiou. De par son caractere polyphage, la sclerotiniose existe deja sur le tournesol depuis 1989, quoique son dange ne s’est pas manifeste en raison du temps sec ces dernieres annees. Les autres maladies, bien que tres rares peuvent constituer un menace il s’agit de la pourriture grise, le phomopsis, l’alternariose et la pourriture charbonneuse. Une description des symptomes engendres par ces maladies et les mesures pour les combattre sont decrites.
En 1991, des attaques de mildiou sur tournesol (cause par plasmopara helianthi) ont ete observees au maroc. Un prelevement a ete effectue et l’isolat a ete identifie. Il s’agit de la race 1 (race europeenne). Les auteurs proposent des mesures a prendre afin d’en limiter l’extension.
L’effet de semis d’hiver (15 novembre - 15 decembre) en comparaison avec les semis normaux de printemps (fin fevrier - fin mars) a été etudié sur le comportement de deux génotypes de tournesol (helianthus annuus); oro 9 et florasol, au domaine experimental de douyet; région de saiss-fes, durant les campagnes 87-88 et 88-89. L’objectif consistait à rechercher les possibilités d’un semis d’hiver permettant d’augmenter le rendement du tournesol qui est limité en semis de printemps. L’analyse de criteres morphologiques et agronomiques a montré que la durée des stades de developpement est trés faible en semis d’hiver. L’effet du froid s’est exteriorisé sur les deux génotypes par l’emission de ramifications latérales. Le rendement en grains est nettement supérieur en semis d’hiver pour le génotype tardif florasol. Les rendements moyens étaient 5 à 6 fois plus elevés que ceux obtenus en semis de printemps. La date de janvier est la date limite entre deux périodes de semis: une période hivernale froide (o— les génotypes précoces sont handicapés) et une période printanière séche (o— les génotypes tardifs seront à éviter) o— les génotypes étudiés ont des comportements complétement inversés.
Presentation de la pourriture blanche (sclerotina sclerotiorum) rencontree sur le tournesol au maroc notamment le cycle biologique, relation hote-parasite, moyens de lutte, la selection pour la resistance ainsi que l’exploitation de la resistance d’helianthus resinsus.