Vous ĂŞtes ici

Message d'erreur

Notice : Undefined index: localized_options dans menu_navigation_links() (ligne 1872 dans /home/inra/includes/menu.inc).

Les performances de croissance pour la phase d’élevage naissance-180 jours ont été étudiées chez 353 agneaux appartenant à six groupes génétiques : Timahdit, Sardi, Mérinos Précoce x Timahdit, Mérinos Précoce x Sardi, D’man x Timahdit et D’man x Sardi. De même, les données sur 24 agneaux mâles appartenant aux mêmes groupes génétiques ont été analysées pour les caractères d’abattage après une période d’engraissement en bergerie de 70 jours. Durant la période de croissance sous la mère et sur pâturage, le groupe génétique de l’agneau a eu un effet très hautement significatif sur les poids à âge type : naissance, 30, 90, et 180 jours ainsi que sur le gain moyen quotidien durant les phases naissance-30j, 30-90j et 90-180j. Les agneaux croisés de père Mérinos précoce ont réalisé les croissances les plus élevées pour toute la phase d’élevage. Durant, la période d’alimentation en bergerie, le groupe génétique et le sexe de l’agneau ont eu un effet très hautement significatif sur le poids final. Les agneaux mâles ont réalisé des vitesses de croissance significativement supérieures de + 65g/j par rapport à celles des agnelles. L’analyse des caractères d’abattage a montré que les agneaux croisés de pères D’man et Timahdit ont déposé relativement plus de gras mésentériques en comparaison avec les agneaux croisés de pères Mérinos précoce et Sardi. La longueur, le périmètre du gigot et la conformation de la carcasse ont été influencés significativement par le groupe génétique de l’agneau. Les agneaux de pères Mérinos précoce ont enregistré les meilleures conformations de carcasses.

1996
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1995), no 91 , p. 71-81

L'étude s'inscrit dans le cadre du projet Machreq-Maghreb dans sa troisième phase lancée depuis 2005 dont l'objectif était la mise au point d'options techniques et institutionnelles permettant 'l'empowerment' des communautés locales, la promotion de moyens d'existence durables et la conservation des ressources agropastorales. Au Maroc, les deux unités socio - territoriales choisies pour la mise en œuvre des activités du projet étaient Ouled Slimane et Sekouma-Irzaine, province de Taourirt. La revue des plans de développement communautaire des deux communautés a révélé des gaps importants en matière de connaissance des rôles que jouent les femmes dans les systèmes agropastoraux, leurs besoins pratiques et stratégiques et leurs perspectives. Ainsi, les objectifs de cette étude étaient d'examiner la division du travail prévalant dans ces communautés avec accent sur le rôle des femmes dans la filière ovine et de prospecter les options les plus appropriées aux femmes pour générer des revenus. Sur la base des méthodes participatives et des enquêtes, l'étude a démontré la diversité et l'ampleur des contributions des femmes dans la production ovine. L'élevage, tout particulièrement l'engraissement d'ovins pour la fête Al Adha est probablement une des options les plus adaptées aux conditions des femmes dans les communautés agropastorales. Laquelle activité peut aisément s'intégrer dans le calendrier du travail des femmes tout en leur permettant une source de revenus surtout si elle est accompagnée avec des opportunités de renforcement des capacités et de provision d'infrastructures de base au niveau de la communauté. L'étude a également insisté sur la nécessité de la valorisation du travail des femmes. Dans les communautés agropastorales, les femmes contribuent substantiellement aux activités productives de l'exploitation familiale, essentiellement les taches quotidiennes consommatrices de temps et d'énergie que nécessitent l'engraissement d'ovins. Au fait, sans la contribution du travail familial féminin, de tels systèmes de production ne seraient pas possibles.

2012
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2012), no 125-126 , p. 143-166

Les principales conclusions sur les croisements impliquant les races ovines Timahdite et D’man, réalisés à la station expérimentale El Koudia de l’Institut National de la Recherche Agronomique entre 1992 et 1998, sont présentés dans cet article. Il s’agit particulièrement des résultats des performances et de productivité enregistrés dans les croisements de comparaison des trois races (Ile de France, Lacaune et Mérinos Précoce) et des schémas de production d’agneaux (élevage en race pure, croisement industriel et croisement à double étage). Les résultats d’estimation des paramètres génétiques (différences entre race, hétérosis, héritabilité, corrélation génétique) sont aussi présentés.

2003
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2003), no 108 , p. 73-84

Une analyse des performances de reproduction, de viabilité et de croissance des agneaux a été réalisée à partir des données recueillies au niveau de la station expérimentale El Koudia de l’Institut National de la Recherche Agronomique sur 467 brebis de race Boujâad. Ces dernières ont été accouplées en race pure et en croisement avec les races de béliers D’man, Ile de France et Lacaune rameau viande. Les résultats ont montré que la race du bélier a eu un effet hautement significatif sur la fertilité, le poids de la portée et les performances pondérales de la naissance à 90 jours d’âge, mais elle n’a eu aucune influence sur la taille de la portée de la brebis et la viabilité des agneaux à la naissance et à 90 jours d’âge. La race Boujâad a réalisé les performances les plus faibles, excepté pour la fertilité et la viabilité des agneaux. Le croisement de la brebis Boujâad avec les béliers de races Ile de France et Lacaune a donné les meilleurs gains de poids et productivité pondérale par brebis à 3 mois après la mise bas. L’âge de la brebis et l’année de naissance n’ont pas eu d’effet significatif excepté pour le poids de la portée à 90 jours. A tout âge, les agneaux nés simples de sexe mâle ont réalisé une croissance supérieure à celle des femelles. L’année de naissance a eu un effet significatif sur les performances pondérales des agneaux. Il a été conclu que les races de béliers Ile de France et La caune peuvent améliorer le poids total sevré par la brebis de race Boujaad.

2004
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2004), no 109-110 , p. 205-220

Une étude de croisement entre les brebis de race Boujâad et les béliers des races Boujaad, D’man, ll de France et Lacaune a été réalisée pour comparer les performances à l’engraissement et les caractéristiques de la carcasse de 106 agneaux issus des quatre races de pères. Les effets du sexe et de l’année de naissance de l’agneau ont été significatifs pour les caractères étudiés. La race du père a eu un effet significatif pour les caractères à l’engraissement et à l’abattage. Ce sont les agneaux des pères de races Il de France et Lacaune qui ont réalisé la meilleure croissance et l’indice de consommation le plus élevé à l’engraissement. Les agneaux de pères Ile de France ont été à la fois plus jeunes de 11 jours et plus lourds de 3,15 kg à l’abattage, comparés aux agneaux issus de pères D ’man et Boujaad confondus. De même, leur carcasse a été plus conformée, moins grasse et a présenté une surface de muscle longissimus dorsi plus large suivie par celle des agneaux de pères Lacaune. Les agneaux de la race Boujâad ont produit une carcasse moins bien conformée avec une surface de muscle longissimus dorsi réduite. Quant à la carcasse des agneaux croisés issus des pères de la race D ’man elle a été plus grasse et moins conformée. L’utilisation des mâles de races du croisement terminal IIe de France et Lacaune pourrait contribuer à améliorer à la fois la quantité et la qualité de la viande ovine au Maroc.

2004
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2004), no 111, p. 101-115

Pour déterminer et comparer les populations des protozoaires ciliés au niveau du rumen, on a utilisé quatre dromadaires, quatre béliers et deux boucs porteurs de canules permanentes au niveau du rumen. A travers cette étude, il s’est averé que les dromadaires ont moins de protozoaires dans le rumen mais renferment des genres plus efficaces dans la dégradation de la lignocellulose (Epidinium, Eudiplodinium).

1997
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1996), no 95 , p. 77-82

L’utilisation par les ruminants de l’azote d’une paille de blé traitée à l’urée a été évaluée dans un essai métabolique chez des béliers D’man x Sardi munis d’une fistule ruminale et d’une cannule duodénale. Le traitement de la paille à l’urée a augmenté sa teneur en azote total de 4.6 à 11.1 de la MS, mais n’a pas modifié sa teneur en NDF, en ADF ou en minéraux. Au cours de la période expérimentale, trois sources azotées ont été comparées : azote de la paille traitée à l’urée, urée et tourteau de tournesol. Les expériences ont montré que ces sources azotées n’exerçaient d’effet significatif ni sur le pH ni sur la concentration en azote ammoniacal du jus du rumen. De même, la digestibilité ruminale de la matière organique (MO) et des fibres n’a pas été affectée par le type d’azote (P0.10), renseignant sur une activité cellulolytique similaire des microbes du rumen. Cependant de meilleures digestibilités ruminales de la MO et du NDF ont été notées pour le régime à base de paille traitée (+10.6 et + 12.5 respectivement par rapport aux deux régimes à base de paille non traitée). Les flux duodénaux en protéines microbiennes étaient supérieurs avec l’azote de la paille traitée (16.9 g/j) par rapport au tourteau de tournesol (12.8 g/j) et à l’urée (9.8 g/j) (P0.05), tandis que les pertes fécales azotées n’étaient pas significativement différentes (P0.10). Ceci confirme la disponibilité de l’azote de la paille traitée pour le ruminant, les synthèses microbiennes qu’il permet bénéficiant au métabolisme azoté de l’animal car elles ne sont pas rejetées dans les déjections.

1997
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1997), no 96 , p. 91-104

La présente étude a porté sur l’évaluation de l’effet de l’incorporation des grains de lupin (Lupinus albus multolupa) à raison de 18.5, 9 et 0 de matière sèche (MS) de la ration totale en substitution à 29, 15 et 0 de féverole. Les régimes testés sont isoazotés, 14 de matières azotées totales (MAT), et contiennent 30 de foin de vesce-avoine et différentes proportions d’orge. Les résultats obtenus montrent que le régime alimentaire n’a pas d’effet significatif (p.05) sur le gain de poids, les quantités ingérées, l’indice de conversion et le rendement vrai en carcasse. Les données respectives aux régimes A, B et C sont de 190, 167 et 171 g/j pour le gain de poids ; 72, 73 et 73 g MS/kg 0.75/j pour les quantités ingérées ; 6.44, 6.67 et 6.64 kg MS/kg de gain de poids pour l’indice de conversion et 51.3, 52.1 et 52.5 pour le rendement vrai en carcasse. Trois agneaux par régime étaient utilisés pour la mesure de la digestibilité in vivo et pour le bilan azoté. L’effet du régime était non significatif (p.05) sur la digestibilité de la matière sèche, la matière organique (MO) et les matières azotées totales (MAT) mais significatif (p.05) sur celle du NDF et ADF. Les coefficients de digestibilité respectifs pour les régimes A, B et C sont de 70, 66 et 65 pour la MS ; 73, 70 et 69 pour la MO ; 67, 67 et 66 pour les MAT ; 69, 64 et 58 pour NDF et 66, 61 et 52 pour ADF. Pour le bilan azoté, les animaux ont retenus 4.35, 3.53 et 3.55g/j respectivement pour les régimes A, B et C sans différence significative (p.05).

1997
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1997), no 97 , p. 89-97

Une enquete a ete realisee en 1993 aupres des eleveurs de 6 groupements de l’Association Nationale Ovine et Caprine (ANOC) dans le but de caracteriser les systemes fourragers dans les elevages du Moyen-Atlas. Parmi les 210 membres adherents, 72 soit 34,3 ont ete interroges. les principaux resultats de cette enquete sont: - les moyennes de la superficie utile disponible est de 74,9 ha melk et 18,7 ha loues; - les eleveurs ont acquis une grande experience en matiere d’elevage; leur grande motivation et leur volonte de s’impliquer davantage dans la pratique de l’elevage constituent autant d’elements favorables a l’adoption des techniques relatives a la conduite du troupeau et a la production fourrageres. Le probleme clef de ces exploitations reside dans la faible productivite des paturages et le manque de fourrages a prix raisonnable. Une plus grande disponibilite en machines specialisees et la formation des eleveurs en matiere de cultures fourrageres sont deux possibilites pour augmenter la production. L’utilite et les potentialites des nouvelles varietes d’avoine fourragere et des plantes pastorales, telles que Trifolium subterraneum, ne sont pas assez connues pour etre valorisees. Des efforts de recherche sont necessaires pour diversifier la gamme d’especes destinees au fourrage vert en ete. L’optimisation de la production du foin (choix varietal, date de coupe, technique de recolte) et l’extension des differents traitements ameliorant la valeur de la paille, necessitent des efforts de vulgarisation de la part de l’ANOC et des autres services de vulgarisation.

1995
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1994), no 87 , p. 239-271

L’etude rapporte les resultats d’une enquete menee aupres de 75 exploitations de la DPA de Tanger en vue d’etablir un programme de recherche regional sur les fourrages. L’etude identifie trois types d’exploitations d’elevage: l’elevage de bovins laitiers, l’elevage de bovins mixtes associes aux ovins et l’elevage de bovins intensifs. L’analyse de la conduite des trois principales cultures fourrageres l’avoine, le bersim et le sorgho fourrager a permis de proposer 4 axes de recherche visant a surmonter les contraintes techniques rencontrees. Ces axes de recherche s’articulent autour de: - l’amelioration de l’avoine; - la diversification de la production du vert; - la mise en place d’un systeme de diagnostic et de suivi des systemes fourragers et enfin l’exploitation de la jachere et des sites marginaux.

1994
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1994 ), no 84 , p. 87-95

Pages

RESTEZ À JOUR AVEC NOTRE NEWSLETTER