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Les interactions de compétitions entre l’avoine stérile (Avena sterilis ssp. macrocarpa Mo.) et le blé dur (Triticum durum Desf) ont été étudiées en 1998 afin de déterminer les effets des densités croissantes d’avoine stérile (D0=0, Dl=20, D2=40, D3=80 et D4=160 plantes/m2) sur la croissance, le développement et le rendement du blé dur. Les résultats de cette étude montrent qu’au delà de la densité de 20 plantes d’avoine stérile par m2, le nombre de talles et le nombre de feuilles vertes par pied de blé, la hauteur du brin maŒtre du blé et la matière sèche du blé ont été fortement réduits. Le nombre d’épis par m2 et le nombre de grains par épi diminuent quand la densité de l’adventice augmente alors que le poids de 1000 grains n’a pas été affecté. Le pourcentage de réduction du rendement est de l’ordre de 10 pour cent soit 1,6 qx/ha pour la densité de 20 plantes d’avoine stérile par m2, alors qu’il dépasse 20 pour cent pour toutes les autres densités testées. Ces résultats montrent que la densité de 20 plantes d’avoine stérile par m2 constitue probablement le seuil de nuisibilité à partir duquel une stratégie de lutte contre l’avoine stérile s’avère nécessaire.

2004
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2004), no 111 , p. 21-32

Soixante six (66) isolats de Phytophthora infestans, agent du mildiou de la pomme de terre ont été collectés en 1999 et 2000 dans les régions de Meknès (N33?50 746, 05? 32.247) et Larache (N37?11.697, 08?831) pour étudier la structure génétique des populations de l'agent pathogène au Maroc. Tous les isolats ont été caractérisés pour le type sexuel et le test de virulence sur une gamme différentielle de 10 cultivars de pomme de terre portant chacun un gène de résistance au mildiou. Trente quatre isolats collectés de la région de Meknes (Nord Est Marocain) proviennent de 9 champs de pomme de terre et les 32 autres de la région de Larache proviennent de 10 champs de pomme de terre et un seul champ de tomate. Un à quatre isolats ont été obtenus de chaque champ. Les résultats ont révélé que sur les 34 isolats de Meknès, 24 appartiennent au type sexuel A2, 7 de type Al et 3 isolats présentent simultanément les deux types sexuels A1A1. Tous les isolats de Meknès appartiennent aux races simples avec un facteur moyen de virulence de 2.85 (1999) et 5.07 (2000) par isolat. Aucun isolat de la région de Meknès ne possède de virulence aux gènes R2, R5, R6 ou R8. Par contre à Larache, parmi les 32 isolats collectés, 28 sont de type sexuel A1, 3 appartiennent à A2 et un seul isolat pro venant d'un champ de tomates est de type AIA2. Les isolats de Larache se sont montrés virulents sur tous les gènes testés sauf sur R2, R5 et R6. Les races caractérisées à Larache sont beaucoup plus complexes que celles de Meknès avec un facteur moyen de virulence de 5.5 (1999) et 6.85 (2000) par isolat.Ces données ont permis de conclure une structuration géographique au sein des populations de P. infestans issues de pomme de terre et que les souches rencontrées sur tomate dans la région de Larache appartiennent aux anciennes populations. En outre, la présence simultanée des deux types sexuels dans les deux régions et parfois dans une même parcelle laisse suggérer que la reproduction sexuée pourrait survenir dans les zones de culture de pomme de terre et de tomate au Maroc, après formation d'oospores et leur germination dans des conditions naturelles.

2005
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2005), no 114 , p. 43 - 57

La surveillance des maladies des blés a été faite pendant la dernière décade d’Avril 98. Période pendant laquelle les stades phénologiques des blés s’étalaient de fin floraison à maturité. Les axes routiers parcourus pour réaliser le présent travail traversent les plaines de Sais, Gharb, Loukkos, Tadla, ainsi que le Pré-Rif et le Moyen Atlas. Tout au long des axes, des arrêts ont été effectués tous les 15 à 20 Km pour prospecter les champs de blé dur et de blé tendre. Les notations qui ont été prises sont l’espèce hôte et son stade phénologique, l’estimation visuelle du rendement, et l’incidence et sévérité des maladies identifiées sur la base des symptômes. Le nombre total de champs prospectés est de 40 et 28 respectivement pour le blé tendre et le blé dur, soit un total de 68 champs. Pour ce qui est des maladies cryptogamiques des blés, les résultats de la surveillance indiquent que le complexe Septorioses - tache bronzée, la rouille brune et à un degré moindre la rouille jaune sont les plus fréquemment rencontrées dans les régions prospectées. L’oidium, la rouille noire, le charbon nu et les pourritures racinaires ont été aussi observés sur quelques champs de blé dur et blé tendre mais avec une prévalence (pour cent de champs contaminés) ne dépassant pas les 13 pour cent. Etant donnée la quasi-impossibilité de distinguer entre les symptômes causés par les septorioses et ceux causés par Pyrenophora tritici-repentis agent induisant la tache bronzée, difficulté accentuée par la rareté des pycnides de Septoria spp., et pour des raisons pratiques de quantification de la sévérité, on a pris des notations pour le complexe septorioses - tache bronzée. Les travaux de laboratoire permettent l’identification et la détermination de la part de chaque champignon à savoir Septoria tritici, S. nodorum et P. tritici repentis.

2004
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2004), no 111, p. 34-40

Les bromes (bromus spp) posent actuellement de sérieux problèmes dans le blé au Saïs. Cependant, l’ampleur du problème varie d’une zone à l’autre et dépend des conditions agro-climatiques et des systèmes de culture. La caractérisation de l’état d’infestation de chacune de ces situations constitue un préalable à la recherche d’une stratégie de lutte adaptée à chaque environnement. C’est dans cette optique que cette étude a été entreprise et a eu comme objectif de cerner l’état d’infestation et la répartition géographique du brome dans le blé au Saïs suivant les systèmes de culture et les conditions pédo-climatiques. Les résultats obtenus sur deux années consécutives 1998-1999 et 1999-2000 montrent que le brome raide (Promus rigidus Roth.) est le plus dominant dans les champs de blé des régions prospectées, suivi du Bromus rubens L., Bromus madritensis L., Bromus sterilis L. et Bromus mollis L. Parmi 18 régions et 100 parcelles de blés infestées, 16,7 pour cent des parcelles sont faiblement infestées (densité biologique du brome 9 pieds/m2), 61,1 pour cent le sont moyennement (90 Dbr 29 pieds/m2) et 22,2 pour cent le sont fortement (Dbr 400 pieds/m2). La fréquence relative maximale a été enregistrée pour Bromus rigidus (47 pour cent) et un recouvrement de 40,4 pour cent. Alors que, Bromus rubens, Bromus madritensis et Bromus sterilis possèdent les fréquences relatives respectives 31,4, 26 et 15 pour cent et un recouvrement de 28,7, 20,8 et 12 pour cent.

2005
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2005), no 114 , p. 59- 77

Les dégâts causés annuellement par la cécidomyie (Mayetiola destructOl; (Say)) sont importants sur blé dur plus particulièrement en zones du semi aride et en cas de semis tardifs en zones du bour favorable. Le transfert des gènes de résistance (H22, H23, H24, et H26) dérivant de l’espèce donatrice du génome D au blé, Aegilops tauschii, a fait l’objet de ce travail. Ces gènes ont été transférés du blé tendre au blé dur par le biais de croisements directs entre ces deux espèces. Il s’agit d’une tentative du transfert des gènes de résistance du génome D du blé tendre aux génomes A ou B du blé dur. Les lignées Langdon disomiques de substitution 5D(5B) on été utilisées lors des croisements en retour (backcross) pour promouvoir l’induction de l’appariement entre les chromosomes du génome D et les chromosomes des génomes A ou B. Les croisements ont été réalisés de telle manière qu’un chromosome du génome A et un chromosome du génome D soit libre pour qu’ils puissent se recombiner et par conséquent réussir le transfert. Lors du transfert des gènes de résistance à la cécidomyie du génome D au génome A, les graines FI sont échaudées et ont eu un taux de germination très faible. Le problème de chlorose des feuilles a été atténué par la culture de ces plantes FI dans des conditions plus fraŒches. L’évaluation des descendances des plantes FI (BC1 FI) pour leur résistance à la cécidomyie a montré que des transferts ont été réussis. Sur un total de 2053 plantes BCI FI en ségrégation testées 1132 plantes résistantes ont été sélectionnées. Ce résultat doit être confirmé d’avantage par d’autres techniques de cytogénétique ou de marquage moléculaire (surtout les microsatellites ou SSRs).

2004
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2004), no 111, p. 41-54

Le noyer commun, Juglans regia L., occupe au Maroc une superficie de 7600 ha essentiellement sous forme de populations de semis dans les vallées de montagnes situées entre 1200 et 1700m d’altitude. La multiplication par semis, seul mode de propagation utilisé par les agriculteurs, a largement contribué à la diversification de cette espèce. Dans le cadre d’une étude du germoplasme local nous avons cherché un indicateur permettant de caractériser ces populations selon leur capacité à résister à la sécheresse. Ainsi, une sécheresse édaphique crée dans les vaisseaux et trachéides, des phénomènes de cavitation, puis conduit à l’embolie et à la perte de la conductivité du xylème. Les courbes de vulnérabilité (CV) représentent le pourcentage de Perte de Conductivité Hydraulique (pour centPCH) en fonction du potentiel hydrique minimum subi par la plante, et caractérise cet effet de l’embolie sur la conductivité hydraulique. C’est pourquoi la vulnérabilité à l’embolie a été étudiée sur des rameaux excisés de noyers issus des prospections effectuées. Un classement des noyers selon leur vulnérabilité à l’embolie a été établi. Les noyers provenant des régions les plus sèches se sont révélés moins vulnérables que les noyers prospectés sous des micro-climats plus humides, ce qui permet de dire que l’établissement de courbes de vulnérabilité est un indicateur pouvant être utilisé dans le programme de sélection vis à vis de la sécheresse ou encore de mieux comprendre les mécanismes mis enjeu par les plantes pérennes en matière de gestion efficiente de l’eau.

2005
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2005), no 114 , p. 79- 91

Le blé dur occupe la troisième place dans la production céréalière marocaine. Environ 85 pour cent de la production annuelle du blé dur est utilisée en panification. Vit l’importance de cette céréale en panification, les programmes d’améliorations génétiques doivent prendre en compte la qualité boulangère comme Critère de sélection. A cet effet il est nécessaire de disposer d’ull test direct de laboratoire (test de panification) et de tests indirects (test de mouture et des tests physico-chimiques et rhéologiques) pour le jugement de la qualité des variétés mises au point par ces programmes de sélection. L’objectif de cette première étude est d’élaborer un test direct de laboratoire pour l’appréciation de la qualité boulangère du blé dur. Ce test doit tenir compte des pratiques marocaines en matière de panification du blé dur. Pour préparer la farine expérimentale nécessaire à la réalisation de ce test direct, il est aussi nécessaire de mettre au point un diagramme de mouture faisant appel aux broyeurs du laboratoire.Pour fixer les modalités de réalisation de ce test de mouture, sept diagrammes de mouture faisant intervenir des broyages, des déséagrégeages, des convertissages et des sassages dans les moulins de laboratoire de marque Chopin ont été testés pour obtenir une farine dont la granulomètrie est la plus proche possible de la farine nationale de blé dur communément utilisée en panification du blé dur au Maroc. Ainsi, un diagramme constitué d’un broyage, un déséagrégeage, deux convertissages et un sassage a été retenu. Pour le test de panification, des enquêtes ont été préalablement menées au niveau des ménages et des boulangeries pour connaŒtre les ingrédients utilisés ainsi que leur pourcentage et les modalités et les conditions de réalisation des différentes étapes de la panification du blé dur. A partir des résultats de ces enquêtes et des essais menés au laboratoire les différents paramètres comme le taux d’hydratation de la farine, le temps de pétrissage, la température et l’humidité relative au cours de la fermentation et la température et le temps de cuisson ont été fixés pour le test direct de panification du laboratoire

2004
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2004), no 111, p. 55-68

Le carbofuran est utilisé au Maroc principalement contre les nématodes des racines associées sur la culture de la betterave à sucre. Une étude a été conduite pour examiner la distribution, la dissipation et la lixiviation du carbofuran-14C en utilisant les colonnes de sol sur une période de 168 jours. Le résultat montre un mouvement descendant faible du carbofuran; la plupart de la radioactivité (plus de 82 pour cent) est limitée à la couche 10 cm de la colonne dont la majorité est sous forme de résidus lies. A la fin de l’expérience, seulement 8.5 pour cent de la dose appliquée était sous forme extractiblem alors que la plupart de la radioactivité (38.8 pour cent de la dose initiale) était sous forme liée avec 24.94 pour cent de la dose initiale concentrée dans la couche 0-10 cm. La distribution finale après 168 jours était: 26.5 pour cent dans la zone 0-10 cm, 13.9 pour cent dans la couche 10-20 cm, et seulement 6.8 pour cent dans la couche 20-30 cm alors que seulement 3.9 pour cent a été lixiviée de la colonne. Le temps de disparition de 50 pour cent de radiocarbone a été estimé approximativement à 148 jours.

2004
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2004), no 111 , p. 69-85

Ce texte montre que l’accord de libre échange signé par le Maroc avec les Etats-Unis déclenche un ôcompte à reboursô qui met le Maroc en demeure d’accélérer la réforme de son agriculture dans un sens qui en élèverait la productivité et la compétitivité, sous peine de se voir ôinondéô par des produits américains qui proviennent d’une productive et compétitive, mais aussi d’avantage soutenue et subventionnée.

2004
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2004), no 112 , p. 3-21

une selection a été effectuée sur la base de la biomasse superficielle produite sur trois variétés d'orge de la génetation F3. Lorsque, ces variétés atteignent le stade F7, la corrélation entre biomasse superficielle et rendement en grain reste faible, ce qui confirme le caractère décisif du facteur environnement.

2004
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2004), no 112 , p. 25-36

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