Ce texte montre que l’accord de libre échange signé par le Maroc avec les Etats-Unis déclenche un ôcompte à reboursô qui met le Maroc en demeure d’accélérer la réforme de son agriculture dans un sens qui en élèverait la productivité et la compétitivité, sous peine de se voir ôinondéô par des produits américains qui proviennent d’une productive et compétitive, mais aussi d’avantage soutenue et subventionnée.
Vous ĂŞtes ici
Dans les 119 relevés floristiques réalisés dans les champs de blé dur, blé tendre et orge dans le périmètre du Tadla durant les campagnes agricoles 1980-81,1981-82 et 1982-83, 269 espèces de mauvaises herbes ont été identifiées. Ces espèces appartiennent à 43 familles botaniques et dont 86 pour cent sont des dicotylédones. Les cinq Poaceae annuelles les plus importantes ont été Avena sterilis, Bromus rigidus, Lolium rigidum, Phalaris brachystachys et P. minor. Les dix mauvaises herbes vivaces les plus importantes ont été Arisarum vulgare, Convolvulus althaeoides; C. arvensis, Gladiolus italicus, Launaea nudicaulis, Muscari comosum, Ornithogalum narbonense, Silene vulgaris, Solanum elaeagnifolium et Ziziphus lotus. Les dix dicotylédones annuelles les plus importantes ont été Anagallis foemina, Calendula arvensis, Chrysanthemum coronarium, Diplotaxis assurgens, Medicago polymorpha, Melilotus sulcata, Papaver rhoeas, Sinapis arvensis, Vicia benghalensis et V, sativa. Toute stratégie de désherbage du blé et de l’orge dans le périmètre du Tadla doit prendre en considération la prédominance des mauvaises herbes graminées et dicotylédones.
Sur les sols sableux à taux d’infiltration rapides et à faibles capacités de rétention, l’optimisation du rendement de la pomme de terre nécessite des irrigations fréquentes relativement élevées et des doses de fertilisation azotée élevées, Cependant, dans cet environnement, les pertes potentielles de l’azote par lessivage sous forme de nitrates restent importantes, L’objectif principal de cette étude est de contribuer à l’évaluation de l’effet de l’interaction entre l’irrigation et le rythme d’apport d’azote sur le rendement et le lessivage des nitrates. Trois régimes d’irrigation et deux rythmes d’apport d’azote ont été utilisés, Les régimes d’irrigation équivalents à 80 pour cent et 100 pour cent de l’ETM ont induit à une amélioration du rendement et de la qualité des tubercules par rapport aux régimes à 60 pour cent et 140 pour cent de l’ETM. Les rendements moyens réalisés sont respectivement de 42,64 t et 42,27 t/ha pour 1998 et de 22,88 t et 26 t/ha pour 1999. La chute du rendement au niveau de 0,6 ETM est due, principalement, à l’augmentation du taux des calibres moyens (CM) au détriment des hors calibres (HC), Le rythme d’apport d’azote et son interaction avec l’irrigation n’ont pas eu d’effets significatifs sur le rendement et ses composantes, Le régime d’irrigation reste le facteur le plus déterminant pour les niveaux de production et la qualité des tubercules, Le régime 1.4 ETM a induit une réduction significative de la densité spécifique et de la matière sèche des tubercules et une diminution notable des taux des nitrates au niveau de la zone racinaire (60cm). Les irrigations équivalentes à 80 pour cent et 100 pour cent de ETM sont les plus efficaces pour la pomme de terre de primeur et de saison dans le Massa.
L’orge occupe une place importante dans les systèmes de production en agriculture pluviale au Maroc. Néanmoins, les rendements de cette culture restent faibles à cause du manque de pluies et des sécheresses qui sont devenues plus fréquentes ces dernières décennies. En effet, les sécheresses de fin du cycle ont souvent un effet négatif sur le poids du grain qui est une des composantes les plus déterminantes du rendement grains. Les objectifs de cette étude sont donc l’évaluation de la variation génotypique des caractéristiques de la croissance du grain (durée et taux de remplissage des grains), l’investigation de la compensation entre le taux de remplissage et le nombre de grains et le choix des parents pouvant être utilisés dans les programmes d’amélioration des plantes pour augmenter le taux de remplissage du grain et le rendement grains. Pour atteindre ces objectifs, quatorze génotypes d’orge ont été exposés à sept différents environnements climatiques crées par des semis précoces et tardifs de ces cultivars pendant quatre années au domaine expérimental de Merchouch. Les résultats obtenus montrent une variation génotypique significative pour tous les paramètres mesurés sous la majorité des environnements. De même, il a été démontré que le rendement grains est plus corrélé au taux de remplissage des grains et au nombre de grains par épi et par m2 qu’au poids de 1000 grains. Quant au poids de 1000 grains, il est positivement lié au taux de remplissage de 1 grain. Des relations négatives ont été enregistrées entre le nombre des grains et le taux de remplissage du grain. En terme de rendement grains, la variété Aglou parait plus stable sous les différents environnements. Les anciens génotypes tendent à avoir les taux de remplissage du grain les plus élevés etdes nombres de grains faibles à moyens. Les variétés Annoceur et Amalou ont eu les taux les plus faibles et des nombres de grains relativement élevés. Quant à Azilal, elle a des taux et des nombres de grains élevés. Dans cette étude, nous avons démontré chez l’orge une variabilité génotypique significative pour les différents paramètres mesurés. En plus, dans le matériel génétique testé it existe des génotypes ayant des taux de remplissage du grain et des nombres de grains élevés qui peuvent être croisés pour créer des variétés adaptées aux conditions de l’agriculture pluviale marocaine.
Cinquante-deux isolats de Phytophthora infestans (Mont.) de Bary ont été collectés à partir de parcelles cultivées de pomme de terre et de tomate, dans la région de Fès-Saïss (Maroc). Le pathogène a été isolé à partir d’organes infectés (feuilles, folioles, tiges et fruits) et incubé sur un milieu de culture non sélectif à base de petits pois. Des confrontations in vitro des différents isolats ont permis la formation d’oospores et le regroupement des isolats en deux lots sexuellement compatibles: l’un est formé de 4 isolats, l’autre de 48. En l’absence de souches de références, le type sexuel des isolats n’a pas pu être arrêté. Environ 22 pour cent des oospores produites sont capables de germer dans une infusion à base de fumier frais de mouton. Des confrontations révélées compatibles in-vitro ont été reconduites in-vivo sur des folioles de pomme de terre; elles ont permis la formation d’oospores.Le présent article confirme la présence dans les conditions du Maroc, de souches de P. infestans (Mont.) de Bary sexuellement compatibles. La reproduction sexuée dans la nature serait une menace pour nos cultures car: 1) elle peut entraŒner l’apparition de recombinants très virulents dont le contrôle serait de plus en plus difficile, 2) les oospores sont des formes de conservation du champignon dans le sol et à ce titre le sol deviendrait infectieux.
Le présent travail s’inscrit dans un programme de sélection sanitaire des agrumes, mené par l’Institut National de la Recherche Agronomique (Maroc). Ses objectifs sont la conservation du germoplasme, le rajeunissement de la collection nationale d’agrumes et la production des plants d’agrumes sains et indemnes des maladies virales et bactériennes.53 variétés de mandarinier et de tangelo ont été assainies par le micro greffage d’apex combiné avec la thermothérapie et 34 variétés polyembryonées de mandarinier par la sélection nucellaire.Le taux de réussite de reprise de micro greffage a été de 46 pour cent à 100 pour cent respectivement en 1994 et 1997. Celui du deuxième greffage a atteint 66 pour cent en 1997. Les résultats de l’indexage biologique montrent que 43 pour cent des variétés de mandarinier et de tangelo se sont révélées indemnes de maladies. Les plantules nucellaires sont issues de semis de graines de 34 variétés de mandarinier polyembryonées et greffés sur le bigaradier. Avant leurs plantations, 340 plants nucellaires ont été indexés pour contrôler leurs états sanitaires vis à vis de la psorose. Ceux qui se sont révélés sains, ont fait l’objet d’une étude pomologique pour confirmer leurs authenticités variétales.
La résistance de onze variétés du riz (Oryzae sativa L.) utilisées ou nouvellement sélectionnées au Maroc à la pyriculariose (Magnaporthe grisea) a été évaluée en utilisant une collection marocaine de onze isolats représentant les différentes lignées clonales détectées dans le pays. L’inoculation a été faite par pulvérisation foliaire d’une suspension de spores. Les résultats obtenus montrent que huit variétés sur les onze testées sont sensibles à toutes les souches utilisées. En outre, les variétés Thaibonnet, Dinar; INRAM6 sont pourvues d’au moins un gène de résistance spécifique vis à vis d’une partie des souches marocaines. La variété Farah s’est révélée résistante à toutes les souches marocaines et à dix isolats en provenance d’autres pays et connus pour leur spectre de virulence très large. Les variétés Elio, et Thaibonnet, malgré qu’elles soient sensibles à presque la totalité des souches marocaines ont un bon niveau de résistance partielle.
Deux essais ont été menés en 1994 et 1997 aux domaines expérimentaux de Sidi Allal Tazi et de Aïn Taoujdate respectivement. L’objet est d’évaluer 22 populations F2 et 45 lignées F5 de colza dérivées de ces populations et d’estimer le progrès génétique ou la réponse à 3 cycles de sélection permettant d’obtenir 14 lignées à partir de 6 populations F2. L’analyse de la variance a montré l’existence de différence significative entre les 22 populations sur la base du rendement grain et du rendement huile qui varient entre 3 et 12 g et entre 1,15 et 5,64 g, respectivement. Les lignées F5 sont, par contre, comparables quant à ces deux caractères; les moyennes respectives sont de l’ordre de 15 g et 6,63 g. Le progrès génétique obtenu pour le rendement grain et le rendement huile est très intéressant. La réponse à la sélection moyenne annuelle est de 33 pour cent et 30 pour cent, respectivement. Ce progrès est dû essentiellement à un gain en matière du nombre de siliques par plante et du poids de JOOO graines dont les héritabilités moyennes réalisées sont, respectivement, de l’ordre de 74 pour cent et 91 pour cent.
Le but du présent travail est d’étudier l’effet de l’ionisation par rayonnement gamma sur certaines caractéristiques fermentaires et rhéologiques de la farine du blé tendre. Les analyses effectuées sur les huit échantillons de blé tendre traités par différentes doses de rayonnement gamma nous ont permis de noter une diminution de l’indice de sédimentation au SDS quand la dose augmente. Le temps de chute de Hagberg présente un maximum à 500 Gray (Gy). Les paramètres mesurés au farinographe ont subi également des variations considérables. Le taux d’hydratation augmente régulièrement, la stabilité et le temps de développement atteignent des valeurs maximales à 500 Gy. L’affaiblissement de la pâte atteint son bas niveau à 750 Gy. Concernant les paramètres mesurés à l’alvéographe nous avons remarqué que la ténacité atteint son maximum de variation à 500 Gy.
Ce travail de synthèse a permis de recenser 123 essais de désherbage chimique du blé tendre réalisés dans 10 provinces et 4 périmètres marocains entre 1948-49 et 2000-2001: 100 essais en bour et 23 essais en irrigué. Un total de 76 essais a été conduit dans les domaines de l’état et 47 chez les agriculteurs. Un total de 39 herbicides formés d’une, de deux ou de trois matières actives a été testé dans les essais en bour, alors que 21 herbicides ont été étudiés en irrigué. Les densités des adventices estimées au stade épiaison de la culture ont varié entre 7 et 488 plantes/m2, et les poids secs ont varié entre 51 et 6486 kg/ha. Les pertes en rendement grain du blé dues aux adventices ont varié entre 0 et 80 pour cent en bour et en irrigué. Les gains de rendement grain du blé dus au désherbage chimique ont dépassé 100 pour cent dans 10 essais en bour et 8 en irrigué. Ils ont dépassé 100 kg/ha dans 100 pour cent des essais irrigués et 75 pour cent des essais en bour. Ils ont dépassé 1000 kg/ha dans 16 essais en bour (16 pour cent) et 19 en irrigué (83 pour cent). Les rendements en paille ont dépassé 1000 kg/ha dans 4 essais en bour et 4 en irrigué. Selon les prix actuels des grains du blé tendre, des herbicides et de la main d’ouvre, le désherbage chimique contre les dicotylédones aurait été rentable dans 100 pour cent des essais irrigués et dans 75 pour cent des essais en bour. Le désherbage contre les graminées aurait été rentable dans 91 pour cent des essais irrigués et 57 pour cent des essais en bour. La formation des agriculteurs dans les domaines de reconnaissance des adventices graminées et dicotylédones, du choix des herbicides et des techniques d’application est nécessaire pour la généralisation du désherbage chimique du blé tendre au Maroc. Même si le désherbage chimique n’augmente pas les rendements, il réduit la production des semences des adventices et améliore la qualité des grains et de la paille du blé.
Pages
- « premier
- ‹ précédent
- …
- 5
- 6
- 7
- 8
- 9
- 10
- 11
- 12
- 13
- …
- suivant ›
- dernier »